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Ankara condamne les attaques "arméniennes" visant "des civils" contre la deuxième ville d'Azerbaïdjan

Ankara condamne les attaques

Un homme inspectant un cratère causé, selon les habitants locaux, par un tir de missile arménien, dans la ville de Beylagan, en Azerbaïdjan, le 4 octobre 2020. Photo AFP / TOFIK BABAYEV

La Turquie a condamné dimanche les attaques "arméniennes" contre la deuxième ville d'Azerbaïdjan, Gandja, affirmant qu'elles "ciblaient des civils", alors que les combats s'intensifient au Nagorny Karabakh.

"Les attaques arméniennes qui prennent pour cible aujourd'hui des civils à Gandja constituent un nouvel exemple du fait que la stratégie arménienne ne respecte pas la loi. Nous condamnons ces attaques", a affirmé le ministère turc des Affaires étrangères, dans un communiqué.

La Turquie et l'Azerbaïdjan sont très proches, se considérant comme "une nation et deux Etats". Ankara soutient l'armée azerbaïdjanaise dans les affrontements sanglants qui l'opposent depuis près d'une semaine dans la région du Nagorny Karabakh aux séparatistes arméniens.

Des centaines de personnes, majoritairement des Azéris, ont manifesté dimanche à Istanbul et brûlé un drapeau arménien, a constaté un journaliste de l'AFP, alors que les échanges de tir d'artillerie entre les forces séparatistes arméniennes et l'armée azerbaïdjanaise s'intensifiaient. Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a annoncé que Gandja (330.000 habitants, dans l'ouest du pays) était "sous le feu des forces arméniennes". Bakou a accusé l'Arménie de procéder aux tirs, ce que Erevan dément.

La présidence du Karabakh, territoire séparatiste azerbaïdjanais peuplé en majorité d'Arméniens, a revendiqué ces frappes et affirmé qu'un aéroport militaire avait été "détruit".

Le ministère turc des Affaires étrangères a accusé les forces arméniennes de "violer tous les principes humanitaires et d'attaquer des zones peuplées de civils, en dehors de la zone des combats". "Ces attaques montrent (...) que l'Arménie n'hésitera pas à commettre des crimes contre l'humanité pour pouvoir continuer son occupation illégale" du Nagorny Karabakh, a-t-il ajouté, qualifiant le pays de "principal obstacle à la paix et la stabilité dans la région".

A Istanbul, brandissant drapeaux azerbaïdjanais et turcs, les manifestants ont scandé "Le Karabakh est à nous et le restera". Certains portaient des banderoles avec les slogans "Nous soutenons l'Azerbaïdjan" ou "Arrêtez l'agression arménienne". "Le sang de nos martyrs n'aura pas coulé en vain. L'Azerbaïdjan ne sera pas divisé", a déclaré un manifestant azéri, Aygun Hasanova, en fondant en larmes. "Nous voulons le départ (des Arméniens). Le Karabakh nous appartient", a lancé une Azérie de 23 ans, Seyda Juseyinzade, arborant uniforme militaire et béret.

Après la manifestation, un petit groupe d'hommes a brûlé un drapeau arménien avant de le piétiner et de cracher dessus.

La Turquie a condamné dimanche les attaques "arméniennes" contre la deuxième ville d'Azerbaïdjan, Gandja, affirmant qu'elles "ciblaient des civils", alors que les combats s'intensifient au Nagorny Karabakh."Les attaques arméniennes qui prennent pour cible aujourd'hui des civils à Gandja constituent un nouvel exemple du fait que la stratégie arménienne ne respecte pas la loi. Nous...