Rechercher
Rechercher

Nos Lecteurs ont la Parole

D’habitude, on pend les vermines

Donc, quand il s’est retiré sur la pointe des pieds des agapes présidentielles en l’honneur du président Macron, ce n’était pas à cause d’une bouteille de vin qui lui faisait de l’œil, mais il suffoquait entouré de traîtres et de menteurs.

Chapeau, Mohammad Raad, chef du groupe parlementaire du parti du mal iranien au Parlement libanais. Il en avait assez de mentir.

M. Macron a parlé hier mon langage, il a dit et répété ce que j’ai par trop souvent écrit, je ne sais pas s’il me lit, mais j’ai retrouvé plusieurs de mes phrases dans sa conférence de presse. Quel bonheur, quel honneur et quelle horreur.

Quelle horreur, oui !

Hier soir, M. Macron était déjà à demain, une semaine, un mois, des années peut-être. Les quelque dix responsables libanais, pointés d’un doigt sans équivoque, traîtres à leur pays, stagnaient dans leurs bains à mensonges.

L’un jurait ses grands dieux qu’il était pour l’initiative française, alors que c’est lui qui l’a coulée. Le mollasson, lui, assure d’une voix pâteuse qu’il ne brigue pas un retour au Grand Sérail, comme si politiquement il existait encore.

Un troisième parlait d’élections législatives, à l’ombre d’une loi électorale inique, taillée à sa mesure et à celle de son ex-allié, ineffable gendre de son état. Son but est d’avoir le plus grand nombre de députés chrétiens à l’Assemblée nationale pour, dit-il, contrer le parti du mal iranien. À d’autres, Monsieur, vos fourberies sont notoires, entre 2005 et 2019 vous avez couché avec lui, recouché et redemandé encore.

Vous vous permettez de faire croire aux quelques benêts qui encore vous suivent que vous êtes le dernier rempart des chrétiens contre les forces du mal iraniennes, votre complice non seulement dans les affaires mais encore plus dans l’exécution à l’arme blanche de la révolution des jeunes de mon pays.

M. Macron les a tous qualifiés de traîtres à leur pays. J’ai ajouté que d’habitude on pendait ce genre de vermines.

Les traîtres disposent d’un répertoire inépuisable de mensonges. Ils endorment le peuple, qui devient marchandise, pour le vendre tour à tour aux Américains, aux Saoudiens, aux Iraniens, aux Israéliens, aux Européens ou à quiconque en paye le prix.

Parfois les acheteurs retournent la marchandise, la jugeant non conforme, le plus souvent méprisable pour accepter d’avoir comme dirigeants des individus pareils aux nôtres, aux commandes de notre pays, jadis havre de liberté, de culture, de paix, de sérénité, devenu cimetière où se promènent quelques vivants en attendant le trou que leur ont préparé les croque-morts qui nous gouvernent.

Tous pour faire fleurir leurs affaires nous ont inculqué la notion de peur du parti du mal iranien, un couteau entre les dents, prêt à fondre sur le pauvre peuple. Nul n’a levé le petit doigt pour nous en protéger, surtout ceux qui l’ouvrent en grand et plastronnent, ils sont ses obligés, nul n’a osé dire à cet assassin d’aller se rhabiller.

Ils sont tous complices dans l’holocauste du port, la destruction de notre capitale, notre déchéance financière. Tous, oui tous !

M. Macron a mis les choses au clair.

Le parti du mal iranien ne doit plus nous faire peur, nous terroriser, il faut lui dire non, mettre un terme à sa dictature, couper ses tentacules. Mieux vaut mourir debout en hommes libres, la tête haute, que dans un taudis au fin fond du monde.

Nous n’émigrerons pas, nous resterons ici, dans notre pays, dans notre patrie, dans notre Liban qui se relèvera plus beau, plus scintillant dans le concert des nations.

Qu’on se le tienne pour dit.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Donc, quand il s’est retiré sur la pointe des pieds des agapes présidentielles en l’honneur du président Macron, ce n’était pas à cause d’une bouteille de vin qui lui faisait de l’œil, mais il suffoquait entouré de traîtres et de menteurs.Chapeau, Mohammad Raad, chef du groupe parlementaire du parti du mal iranien au Parlement libanais. Il en avait assez de mentir.M. Macron a...

commentaires (2)

Merci Georges Tyan pour ces vérités dites à la face de nos dirigeants. Bien sûr ïls ne liront pas ce courrier ni d'autres, et s'ils le lisent ïls resteront impassibles, D'accord avec vous nous n'emigrerons pas,, nous resterons dans notre beau pays. Mais cet appel devrait toucher en premier les jeunes, prêts à plier bagage à partir vers des cieux plus cléments. Que faire pour les convaincre de rester, d'accepter cette période si dure (un enfer) le temps que le Liban puisse surmonter les épreuves et redevenir ce pays que nous aimons tant!'

Helou Nelly

12 h 21, le 02 octobre 2020

Tous les commentaires

Commentaires (2)

  • Merci Georges Tyan pour ces vérités dites à la face de nos dirigeants. Bien sûr ïls ne liront pas ce courrier ni d'autres, et s'ils le lisent ïls resteront impassibles, D'accord avec vous nous n'emigrerons pas,, nous resterons dans notre beau pays. Mais cet appel devrait toucher en premier les jeunes, prêts à plier bagage à partir vers des cieux plus cléments. Que faire pour les convaincre de rester, d'accepter cette période si dure (un enfer) le temps que le Liban puisse surmonter les épreuves et redevenir ce pays que nous aimons tant!'

    Helou Nelly

    12 h 21, le 02 octobre 2020

  • Bravo Georges pour tes mots qui sonnent très fort. Certes, ce ne sont pas les canailles qui tiennent (encore) les rennes, qui oseraient AGIR dans le bon sens au lieu juste de PARLER pour ne rien dire. Mais, comme tu l'exprimes , et contrairement à l'ambiance morose et défaitiste qui semble s'étendre dans le pays (exactement ce que ces bandits veulent), je partage ton point de vue et crois que le Liban s'en remettra.

    Tabet Karim

    09 h 33, le 01 octobre 2020

Retour en haut