
Une explosion qui aurait été provoquée par un bombardement azéri sur les forces arméniennes lors de combats dans la région du Haut Karabakh, le 30 septembre 2020. Photo AFP / Azerbaijani Defence Ministry
Le président azerbaïdjanais a juré mercredi de poursuivre les opérations militaires jusqu'au retrait des forces arméniennes du Nagorny Karabakh, région séparatiste soutenue par Erevan, théâtre d'un conflit armé sanglant depuis quatre jours.
"Nous avons une seule condition, le retrait total, inconditionnel et sans délai des forces armées de l'Arménie de notre terre. Si le gouvernement de l'Arménie accepte cette condition, les combats s'arrêteront, le sang arrêtera de couler", a dit le président Ilham Aliev après avoir rendu visite à des militaires blessés dans un hôpital. "Nous voulons rétablir notre intégrité territoriale, nous le faisons et allons le faire", a-t-il ajouté, selon des images diffusées à la télévision.
Plus tôt, la diplomatie azerbaïdjanaise avait fait savoir aux médiateurs du conflit, le Groupe de Minsk (Russie, Etats-Unis, France) constitué au sein de l'OSCE, que Bakou était déterminé à combattre. Tant que "nous ne voyons pas clairement les troupes arméniennes quitter le territoire de l'Azerbaïdjan, nous continuerons notre opération militaire légitime", a indiqué la représentation azerbaïdjanaise à l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.
La partie azerbaïdjanaise a estimé qu'un retrait inconditionnel était le seul moyen "pour l'actuel génération d'Arméniens d'éviter une perte massive de vies humaines".
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