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Dernières Infos - Liban

Nasrallah : C'est "un gouvernement de fait accompli et non de mission" qu'on voulait nous imposer

Nasrallah : C'est

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Photo d'archives ANI

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré mardi, dans un discours télévisé, que le gouvernement que sa formation était appelée à accepter, dans le cadre de l'initiative française, n'était pas un cabinet "de mission", mais "de fait accompli". "Ce qui nous était proposé c'était un choix entre un gouvernement de fait accompli et les sanctions et le blocus", a affirmé le leader chiite. Et de poursuivre : "Il nous était demandé de livrer le pays aux clubs des anciens Premiers ministres sunnites (Saad Hariri, Tammam Salam, Fouad Siniora et Nagib Mikati, ndlr), sans discuter et sans poser des questions. En cas de refus, nous subissons les sanctions et la pression française et on nous fait assumer la responsabilité du blocage devant l'opinion publique".

Dimanche, le président français, Emmanuel Macron, avait accusé l'ensemble de la classe politique libanaise de l'échec de la formation du gouvernement et de la récusation du Premier ministre désigné, Moustapha Adib, et s'en était pris avec virulence au tandem chiite, composé du Hezbollah et du mouvement Amal. Emmanuel Macron avait estimé que "le Hezbollah ne peut en même temps être une armée en guerre contre Israël, une milice déchaînée contre les civils en Syrie et un parti respectable au Liban". Le Hezb "ne doit pas se croire plus fort qu’il ne l’est. Il doit montrer qu’il respecte les Libanais dans leur ensemble et il a montré le contraire ces derniers jours", avait-il lancé. Il avait encore appelé le parti chiite et son allié, le mouvement Amal, de faire un choix : "Celui de la démocratie et de l'intérêt du Liban ou celui du pire", à savoir "que le Liban s'effondre avec le Hezbollah".
Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré mardi, dans un discours télévisé, que le gouvernement que sa formation était appelée à accepter, dans le cadre de l'initiative française, n'était pas un cabinet "de mission", mais "de fait accompli". "Ce qui nous était proposé c'était un choix entre un gouvernement de fait accompli et les sanctions et le blocus", a...