La procureure générale près la cour de cassation du Mont Liban, la juge Ghada Aoun, a réclamé lundi l'arrestation de toutes les personnes suspectées d'être impliquées dans l'affaire de la mort de Farah Kassab, une ressortissante jordanienne décédée en mai 2017 au Liban après une opération de chirurgie esthétique. Toutefois, selon des informations de la chaîne locale LBCI, le juge d'instruction a décidé d'autoriser la libération du chirurgien Nader Saab, qui avait à l'époque réalisé l'opération à la suite de laquelle Mme Kassab était décédée. Le versement d'une caution de 100 millions de livres libanaises a été requis par le juge d'instruction. Les autres personnes impliquées, dont la chaîne ne mentionne pas le nombre, ont été assignées à domicile. Cette décision peut faire l'objet d'un appel.
En 2017, Farah Kassab, 33 ans, avait subi trois interventions chirurgicales en même temps à la clinique de Nader Saab, à Naccache, avant de mourir quelques heures plus tard. Les circonstances de la mort de la jeune femme restent confuses, mais plusieurs médias avaient évoqué une erreur médicale de la part du chirurgien plasticien Nader Saab. Le chirurgien plasticien, ainsi que trois autres personnes dont un anesthésiste, sont poursuivis en justice depuis août 2017.
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