Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s'exprimera mardi soir à 20h30 dans un discours télévisé consacré "aux derniers développements", deux jours après la conférence de presse du président français Emmanuel Macron au cours de laquelle il s'en est pris nommément au parti chiite.
"Le Hezbollah ne peut en même temps être une armée en guerre contre Israël, une milice déchaînée contre les civils en Syrie et un parti respectable au Liban. Il ne doit pas se croire plus fort qu’il ne l’est. Il doit montrer qu’il respecte les Libanais dans leur ensemble et il a montré le contraire ces derniers jours", a notamment déclaré M. Macron.
Concernant l'échec de la formation du gouvernement de "mission" prévue l'initiative française, le président français a clairement reproché au binôme Hezbollah-Amal d'avoir inclus dans les tractations un "critère confessionnel" qui n'était pas prévu dans l'initiative française, en référence à l'insistance du tandem chiite à garder le portefeuille des Finances et à nommer les ministres représentant cette communauté.
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