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Le syndicat des enseignants du privé se dit "prêt pour la rentrée scolaire sous toutes ses formes"

Le syndicat des enseignants du privé se dit

Le président du syndicat des enseignants des écoles privées, Rodolphe Abboud, au siège du syndicat. Photo A.-M.H.

Le syndicat des enseignants des écoles privées s'est dit "prêt pour une rentrée scolaire sous toutes ses formes", notamment en présentiel, si les mesures de précautions sanitaires nécessaires sont prises, alors que le Liban connaît une flambée des nouveaux cas de contamination au coronavirus.

"Nous sommes prêts pour débuter l'année scolaire le plus tôt possible, quelle que soit la forme de la rentrée, et nous sommes en faveur d'une rentrée en présentiel, à condition de prendre les mesures de précautions sanitaires nécessaires", a affirmé le président du syndicat, Rodolphe Abboud, lors d'une conférence de presse organisée jeudi après une réunion du conseil exécutif.

Le 21 septembre, le ministre sortant de l’Éducation, Tarek Majzoub, a affirmé que les modalités d’enseignement pour l’année scolaire, dont la rentrée avait été initialement fixée au 28 septembre, "dépendront des indicateurs sanitaires concernant le coronavirus", autrement dit de l’évolution de la pandémie. "Si la propagation requiert un enseignement entièrement à distance, nous le ferons, tandis que si la situation s’améliore, nous aurons recours à l’enseignement hybride, combinant cours en présentiel et enseignement à distance", avait-il fait savoir. Début septembre, Tarek Majzoub avait annoncé que l’année scolaire 2020-2021 débuterait à partir du 28 septembre avec des salles de classe remplies à 50 % de leur capacité dans les établissements publics et la mise en place d’un enseignement partiellement à distance. Le ministre laissait aux écoles privées le soin de décider des modalités de l’enseignement qu’ils entendent assurer.

Sur un autre plan, Rodolphe Abboud est revenu sur la question des indemnités des enseignants licenciés et retraités, critiquant par là les Caisses d'indemnités et de retraite qu'il accuse de ne pas appliquer les lois en vigueur et de retarder le paiement des montants dus aux enseignants.

"Quid des droits de ceux qui ont été abusivement licenciés ? Quid des droits acquis des enseignants, de leurs salaires impayés ?", s'est interrogé M. Abboud. Nous entendons souvent parler de propositions de lois, plus ou moins complètes, préparées par tel groupe parlementaire ou tels députés. Mais jusque-là, il ne s'agit que de paroles, alors que l'année scolaire est sur le point de commencer", a regretté le syndicaliste.

"Certains enseignants n'ont toujours pas reçu leurs indemnités depuis un an et demi. Les écoles ne règlent pas ces montants, et ce sont les enseignants qui en paient le prix", a déploré Rodolphe Abboud. "Le but du syndicat est d'améliorer les services des Caisses de retraite et d'indemnités des enseignants. Nous n'accepterons aucune loi qui réduise les services de ces Caisses, et nous soutiendrons au contraire toute loi qui améliorera leurs prestations. Mais les directions de ces Caisses refusent d'appliquer les lois en vigueur".

Dans un Liban en crise, des milliers d'enseignants des écoles privées ont perdu leur emploi dernièrement. Dans le secteur public, la situation est tout aussi déplorable.

"Nous demandons à l'Etat et aux institutions éducatives d'assumer leurs responsabilités et de trouver des solutions afin de payer les montants dus aux enseignants, de manière intégrale. On ne peut pas faire assumer les conséquence de la crise aux enseignants, et ce depuis trois ans déjà", a mis en garde le syndicaliste.

Le syndicat des enseignants des écoles privées s'est dit "prêt pour une rentrée scolaire sous toutes ses formes", notamment en présentiel, si les mesures de précautions sanitaires nécessaires sont prises, alors que le Liban connaît une flambée des nouveaux cas de contamination au coronavirus."Nous sommes prêts pour débuter l'année scolaire le plus tôt possible, quelle que soit la...