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Le CPL suggère de répartir les portefeuilles régaliens entre les "minorités" confessionnelles

Le CPL suggère de répartir les portefeuilles régaliens entre les

Le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil peu avant une réunion de son bloc parlementaire en juin 2019. Photo d'archives Hassan Assal.

Le Courant patriotique libre (CPL, aouniste), a suggéré samedi de répartir les ministères dits "régaliens" entre les confessions "minoritaires" du Liban, à savoir les druzes, les alaouites, les arméniens et les minorités chrétiennes", afin de former le plus rapidement possible le futur cabinet et de résoudre la question du "nœud" du ministère des Finances. 

"Le CPL réitère son attachement à la formation rapide d'un gouvernement capable, productif et efficace qui pourra mettre en application le programme de réformes attendu", a souligné le parti dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion, par visioconférence, de son bureau politique. 

Dans ce cadre, il a souligné qu'il ne posait aucune condition ni n'avait aucune revendication concernant le futur cabinet, mais qu'il refusait qu'un ministère soit réservé à une confession ou partie spécifique, en allusion au tandem chiite qui revendique le ministère des Finances. Le parti aouniste a donc suggéré "d'expérimenter une répartition des ministères dits régaliens entre les confessions minoritaires, et plus spécifiquement les druzes, les alaouites, les arméniens et les minorités chrétiennes". 

Dans la tradition des tractations gouvernementales libanaises, les quatre ministères dits "régaliens", à savoir les Affaires étrangères, la Défense, les Finances et l'Intérieur - le ministère de la Justice n'a pas ce statut - sont équitablement répartis entre chrétiens (un maronite et un grec-orthodoxe) et musulmans (un sunnite et un chiite). 

"Les critères les plus importants dans cette phase ne sont pas les appartenances politique et confessionnelle des ministrables, mais qu'ils aient les capacités et l'expérience nécessaires pour accomplir ce qui a été convenu" dans le programme de réformes proposé par Paris et auxquelles se sont engagées les différentes formations politiques le 1er septembre, lors d'une visite à Beyrouth du président français Emmanuel Macron. 

Conformément à l'engagement pris par les différentes formations politiques lors de cette visite à Beyrouth du président français, Moustapha Adib était censé former, dans un délai de quinze jours, un cabinet "de mission" composé de spécialistes indépendants en respectant le principe de la rotation des portefeuilles. Cette mission bute toutefois sur les demandes du mouvement Amal et du Hezbollah qui réclament notamment de nommer eux-mêmes le futur ministre des Finances qui devrait être, selon eux, chiite. Alors qu'une percée semblait avoir été enregistrée dans les tractations autour de ce point, le Premier ministre désigné avait annoncé jeudi qu'il allait s'accorder un peu plus de temps pour mener à bien sa mission. 

Le Courant patriotique libre (CPL, aouniste), a suggéré samedi de répartir les ministères dits "régaliens" entre les confessions "minoritaires" du Liban, à savoir les druzes, les alaouites, les arméniens et les minorités chrétiennes", afin de former le plus rapidement possible le futur cabinet et de résoudre la question du "nœud" du ministère des Finances. "Le CPL réitère son...