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Négociations interyéménites en Suisse sur un échange de prisonniers


Négociations interyéménites en Suisse sur un échange de prisonniers

L'émissaire de l'ONU pour le Yémen, Martin Griffiths. Photo d'archives AFP

Les parties en conflit au Yémen ont entamé vendredi des discussions en Suisse en vue de parvenir, sous l'égide de l'ONU, à un accord sur la libération de plus de 1.400 prisonniers, a annoncé l'ONU.

Le pouvoir yéménite --appuyé par une coalition militaire emmenée par l'Arabie saoudite depuis 2015-- et les rebelles Houthis ont accepté d'échanger 15.000 détenus dans le cadre d'un accord conclu en 2018 en Suède, également sous les auspices de l'ONU, pour aider à mettre un terme au conflit au Yémen. "La réunion du comité sur les prisonniers a commencé" en Suisse, a tweeté l'envoyé spécial de l'ONU, Martin Griffiths, sans préciser le lieu exact de la rencontre co-parrainée par le Comité de la Croix-Rouge internationale (CICR).

"Mon message aux parties: concluez les discussions, relâchez les détenus rapidement et apportez le soulagement à des milliers de familles yéménites", a-t-il écrit. "Le comité reprend les négociations entre les parties avec l'objectif de remplir les engagements pris concernant les échanges de prisonniers selon l'accord de Stockholm, en Suède, en décembre 2018, et ceux pris à Amman, en Jordanie, en février dernier", a dit à la presse le porte-parole de l'ONU, Rhéal LeBlanc.

De son côté, le CICR s'est dit "prêt à faciliter toute libération de détenus (...) pour qu'ils reviennent dans leurs familles". La réunion de vendredi doit porter sur la libération d'un premier groupe de 1.420 prisonniers, a indiqué cette semaine à l'AFP Majed Fadael, membre du comité gouvernemental chargé des affaires des prisonniers. Plusieurs échanges de prisonniers ont eu lieu entre les deux belligérants mais une libération de 1.420 détenus serait le premier échange d'une telle ampleur depuis le début du conflit en 2014.

Le général Nasser Mansour Hadi, frère du président Abd Rabbo Mansour Hadi, ainsi que 19 Saoudiens et des personnalités politiques et des journalistes figurent parmi les personnes devant être relâchées, selon une source proche du gouvernement. Le conflit au Yémen a tué des dizaines de milliers de personnes, parmi lesquels de nombreux civils, selon diverses organisations humanitaires.

Environ 3,3 millions de personnes sont toujours déplacées et 24,1 millions, soit plus des deux tiers de la population, ont besoin d'assistance, d'après l'ONU qui évoque régulièrement la pire crise humanitaire en cours dans le monde.

Les parties en conflit au Yémen ont entamé vendredi des discussions en Suisse en vue de parvenir, sous l'égide de l'ONU, à un accord sur la libération de plus de 1.400 prisonniers, a annoncé l'ONU.
Le pouvoir yéménite --appuyé par une coalition militaire emmenée par l'Arabie saoudite depuis 2015-- et les rebelles Houthis ont accepté d'échanger 15.000 détenus dans le cadre d'un...