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Dernières Infos - Beyrouth

Sit-in de parents d'étudiants à l'étranger pour réclamer l'adoption d'un "dollar étudiant"

Des parents d’étudiants libanais inscrits dans des universités à l’étranger ont appelé une nouvelle fois hier à ce que le Parlement adopte un "dollar étudiant", qui pourrait être obtenu à un taux de 1 515 livres libanaises pour un dollar, lors d'un sit-in organisé dans le centre-ville de Beyrouth.  "Ce que nous demandons, c'est que l'avenir des étudiants libanais à l'étranger soit sauvé", a réclamé un porte-parole de ce mouvement de contestation. Il a souligné qu'alors que de nombreuses universités étrangères avaient rouvert leurs portes, plusieurs étudiants avaient déjà été avertis qu'ils seraient renvoyés s'ils ne pouvaient s'acquitter des frais d'inscription.

Cette nouvelle action du rassemblement des parents d'étudiants libanais a eu lieu alors que les commissions parlementaires conjointes planchaient hier sur un texte de loi à ce sujet. Le texte à l’étude avait été déposé par plusieurs députés du Hezbollah. Il prévoit d'obliger les banques à autoriser le transfert à tout étudiant inscrit à l’étranger pour l'année 2020-2021 d'un montant annuel de 10 000 dollars sur la base d'un taux de 1 515 livres libanaises pour un dollar. Le vice-président de la Chambre, Élie Ferzli, a annoncé à l'issue de cette réunion qu'une commission avait été mise sur pied pour étudier cette question du dollar étudiant et préparer un "texte unifié" qui devrait être débattu par les commissions "le plus rapidement possible". Selon des informations de la chaîne locale LBCI, les débats sur cette proposition de loi ont été "animés" et aucun accord n'a encore été trouvé.

Le rassemblement des parents d’étudiants libanais inscrits dans des universités à l’étranger se mobilise régulièrement afin de réclamer un dollar étudiant aligné sur la parité officielle avec la livre, qui pourrait être utilisé pour les transferts aux étudiants à l’étranger. Une contestation qui intervient alors que cela fait presque un an que les banques, en pleine crise de liquidités, restreignent de façon illégale et informelle l’accès de nombreux déposants à leurs comptes en devises. A la suite de ces protestations, la Banque du Liban (BDL) avait publié le 19 août une circulaire permettant de transférer à tout étudiant à l’étranger inscrit "avant la fin de l’année 2019" un montant annuel de 10 000 dollars maximum ou son équivalent en une autre monnaie, depuis un compte en devises dont l’accès est restreint par les banques – les comptes en "dollars libanais", notamment. Néanmoins, cette nouvelle disposition ne résout pas le problème des familles qui ne possèdent pas de compte en dollars et qui devront alors se tourner vers les agents de change, soit ceux du marché noir, soit ceux qui sont agréés et à qui la BDL impose de pratiquer un taux de 3 900 livres pour un dollar, pour acheter des "fonds frais" qu’ils pourront ensuite transférer. Cela fait presque un an que les banques, en pleine crise de liquidités, restreignent de façon illégale et informelle l’accès de nombreux déposants à leurs comptes en devises.


Des parents d’étudiants libanais inscrits dans des universités à l’étranger ont appelé une nouvelle fois hier à ce que le Parlement adopte un "dollar étudiant", qui pourrait être obtenu à un taux de 1 515 livres libanaises pour un dollar, lors d'un sit-in organisé dans le centre-ville de Beyrouth.  "Ce que nous demandons, c'est que l'avenir des étudiants libanais à...