L'armée libanaise a appelé les citoyens à observer une minute de silence, vendredi à 18h07, un mois exactement après la double explosion qui a ravagé le port de Beyrouth ainsi que de larges pans de la capitale, faisant 190 morts et plus de 6.500 blessés selon un bilan encore provisoire. "En hommage aux victimes, et dans l'espoir de la convalescence des blessés", la direction de l'armée a appelé dans un communiqué les citoyens à Beyrouth à observer une minute de silence, en parallèle des cloches qui sonneront et des minarets qui retransmettront les appels des muezzins, avec un arrêt de la circulation dans le périmètre, à l'heure exacte du drame survenu le 4 août.
Selon la version officielle, ce sont 2.750 tonnes de nitrate d'ammonium, stockées depuis 2014, sans mesures de précaution, dans le hangar 12 du port de Beyrouth, qui ont explosé suite à un incendie. Une enquête nationale est en cours, le chef de l'Etat, Michel Aoun, refusant qu'une enquête internationale soit menée, de peur que celle-ci ne "dilue la vérité". La population accuse les dirigeants d'être responsables de cette explosion, pointant du doigt leur négligence et les accusant de corruption.
Les plus commentés
Raï appelle à "ne pas succomber aux pressions et tentations" de l'UE, après le don d'un milliard d'euros de Bruxelles
Derrière la visite de Walid Boukhari à Meerab
Berlin, l’Eldorado perdu des Arabes