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Société - Explosions de Beyrouth

Sept personnes toujours disparues, selon l'armée

"Des composants nécessaires à l'industrie et aux laboratoires se sont répandus suite aux explosions, mais ont été neutralisés", souligne un porte-parole militaire. 

Sept personnes toujours disparues, selon l'armée

Vue aérienne du port dévasté de Beyrouth, le 26 août 2020. Photo AFP / -

L'armée libanaise a annoncé samedi que sept personnes étaient toujours portées disparues, vingt-cinq jours après la double explosion de Beyrouth qui a tué plus de 180 personnes. 

"Les opérations de recherche et de secours se poursuivent", a déclaré lors d'une conférence de presse le chef du service de relations publiques de l'armée, le général Élias Aad. Dans ce cadre, sept personnes sont toujours portées disparues : trois Libanais, 3 Syriens et un Égyptien. 

Depuis l'explosion, l'armée et la Croix-Rouge libanaise continuent de s'activer dans les ruines des quais où ont explosé, selon les explications officielles, 2.750 tonnes de nitrate d'ammonium.

Le général Aad a par ailleurs souligné que l'armée s'était chargée, depuis la catastrophe du 4 août, de la distribution de 50 % des aides humanitaires envoyées au Liban par la communauté internationale, via des ambassades et des organisations non-gouvernementales. Il a précisé que le Haut comité de secours et différentes ONG s'étaient chargé de la gestion de l'autre moitié des aides reçues. Près de 43.000 colis alimentaires ont été fournis aux habitants des régions sinistrées. Soixante-huit pour-cent de ces dons reçus consistaient en matériel médical, médicaments et médecins, a précisé le responsable militaire.  Et d'ajouter que sur le terrain, 250 comités d'ingénieurs militaires et civils poursuivent les travaux d'évaluation des dégâts.

Des dizaines d'avions et navires d'aides humanitaires sont arrivés à Beyrouth depuis le 4 août, alors que la communauté internationale s'est fortement mobilisée pour venir en aide aux populations sinistrées, en fournissant notamment du carburant, des produits alimentaires, de la farine, des hôpitaux de campagne et des installations médicales. 

Matières potentiellement dangereuses
L'officier a déclaré qu'il n'y avait dans le port et parmi les décombres aucune matière potentiellement dangereuse pour la santé publique. "Des composants nécessaires à l'industrie et aux laboratoires se sont répandus après les explosions, mais cette situation a rapidement été neutralisée", a-t-il assuré.

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Lors d'opérations de déblayage conduites auparavant par des ingénieurs de l'armée, en coopération avec une équipe d'experts français, 79 conteneurs ont été découverts. Des matières chimiques y étaient entreposées,  notamment de l'acide chlorhydrique "dont l'écoulement pouvait constituer un danger". 

Mercredi, un officier français avait annoncé que les militaires français et libanais avaient déblayé sur le site de l'énorme explosion au port de Beyrouth une quantité d'acier et de ciment équivalente au poids de la tour Eiffel, soit près de 8.000 tonnes de matériaux.

La déflagration du 4 août, l'une des plus grosses de l'histoire récente, a anéanti des secteurs entiers du port, laissé un cratère de 43 mètres de profondeur désormais recouvert par la mer, et a fait plus de 6.500 blessés à des kilomètres à la ronde.

De leur côté, les Forces de sécurité intérieure ont annoncé que 111 personnes suspectées d'avoir cambriolé des appartements dans les quartiers dévastés ont été arrêtées depuis le 4 août.

L'armée libanaise a annoncé samedi que sept personnes étaient toujours portées disparues, vingt-cinq jours après la double explosion de Beyrouth qui a tué plus de 180 personnes. "Les opérations de recherche et de secours se poursuivent", a déclaré lors d'une conférence de presse le chef du service de relations publiques de l'armée, le général Élias Aad. Dans ce cadre, sept...

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