Le président du Rassemblement des dirigeants et chefs d’entreprise libanais dans le monde (RDCL World), Fouad Zmokhol, a présenté hier dans un communiqué « les six effondrements qui ont porté un coup fatal aux fondations du Liban ». Il a ainsi indiqué que les pertes du secteur bancaire (12 % du PIB) sont estimées à 70 milliards de dollars, rendant « la reconstruction très difficile au vu de la conjoncture actuelle ». S’ajoute à l’effondrement de ce pilier économique celui des secteurs touristique (6 % du PIB) et industriel (7 % du PIB), tous deux également en train « de fermer leurs portes ». De plus, les investissements nationaux et internationaux se sont restreints en raison de la crise économique et financière que traverse le Liban depuis un an. Allant au-delà des conséquences de la crise économique, Fouad Zmokhol a aussi taclé les piliers de la liberté, notamment d’expression, et de la sécurité, qualifiant de « policier » le régime libanais.