Les entreprises françaises sont prêtes à travailler "au côté du peuple libanais" sur le projet de reconstruction du port de Beyrouth, a déclaré mercredi le patron des patrons français, à quelques jours d'une nouvelle visite d'Emmanuel Macron au Liban près d'un mois après l'explosion.
"Bien sûr, d'un strict point de vue économique, le Liban est un petit marché. Mais l'enjeu est ailleurs. Le Liban est l'un des derniers pays du Moyen-Orient, démocratique et multiconfessionnel. C'est une certaine idée du monde et de la civilisation qui se joue là-bas", a affirmé Geoffroy Roux de Bézieux en conclusion de son discours d'ouverture de l'Université d'été du Medef, l'organisation qui représente les entreprises françaises, à l'hippodrome de Longchamp dans l'ouest de Paris. "C'est un pays que je connais un peu et qui est cher à mon coeur: la première fois que j'ai vu le port de Beyrouth c'était en 1985, c'était la nuit, j'étais sur un petit zodiac de la marine nationale et c'était la guerre civile", a-t-il confié.
Le président français est attendu mardi au Liban pour une nouvelle visite consacrée au "suivi de l'aide à la reconstruction" et aux questions politiques, alors que le Liban est en quête d'un nouveau gouvernement.
Emmanuel Macron a été le premier dirigeant étranger à se rendre à Beyrouth, le 6 août, deux jours après l'explosion sur le port d'un énorme stock de nitrate d'ammonium qui a causé la mort d'environ 180 personnes et ravagé des quartiers entiers.
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