Le président du Parlement libanais et leader du mouvement Amal, Nabih Berry. REUTERS/Aziz Taher
Le président du Parlement libanais et leader du mouvement Amal, Nabih Berry, a réaffirmé lundi qu'il n'y avait pas de salut pour le Liban que l'établissement d'un Etat civil, alors que le pays traverse l'une des plus graves crises de son histoire moderne.
"Il n'y a de solution, de salut pour le Liban que si tout le monde a l'audace et le courage d'aller vers un Etat civil", a déclaré M. Berry lors d'une conversation à bâtons rompus avec des journalistes. "Le salut du Liban passe par cette opération chirurgicale constitutionnelle", a-t-il ajouté, soulignant que cette transformation doit se baser sur "le préservation de la Constitution et du droit des religions et des communautés".
"Ceci aurait dû avoir lieu il y a 20 ans. Ce n'est pas un secret de dire que la question de l'Etat civil a été soulevée lors des séances de dialogue national et qu'elle a été approuvée par tous", a déploré le président de la Chambre, rappelant que l'article 22 de la Constitution prévoit "l’élection de la Chambre des députés sur une base nationale et non confessionnelle" et la création d'un Sénat "où seront représentées toutes les familles spirituelles" et dont les "attributions seront limitées aux questions nationales d’intérêt majeur".