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Dernières Infos - Témoignage

"Pour le moment, nous n'allons réparer que la porte, les vitres attendront, déclare une Beyrouthine

Une rue dans le quartier de Mar Mikhael, mercredi à Beyrouth, au lendemain de la double explosion dans le port de Beyrouth. AFP / PATRICK BAZ

« Les vitres sont toutes brisées, une seule, dans tout l’appartement, n’a pas été brisée, à l’arrière de la maison. Les volets sont soit sortis de leurs gonds, soit ont été brisés. La porte d’entrée est partiellement sortie de ses gonds. Mon lit s’est effondré sous le poids de la vitre qui lui est tombée dessus », explique Maya, une jeune Libanaise qui vit chez ses parents à Sodeco, dans le quartier d’Achrafieh.

Au lendemain de la double explosion au port de Beyrouth, qui a fait des ravages dans toute la capitale libanaise, les habitants n'en finissent plus de constater l'ampleur des dégâts.

Dans un Liban en butte à une sévère crise économique et financière, marquée par des restrictions bancaires et une dépréciation violente de la livre, sa famille redoute le coût des travaux de réparation. « Pour le moment, nous avons décidé de ne pas réparer les vitres. Nous allons mettre des cartons. Mais la porte d’entrée, c’est urgent. Ma sœur a appelé quelqu’un ce matin pour réparer la porte, mais cette personne ne savait même pas ce qu’il lui reste dans sa boutique, s’il a encore du bois, des outils, et il n’a pas pu nous donner un prix ».

Les équipes de sauvetage libanaises continuaient mercredi de fouiller les décombres à la recherche de survivants de l'explosion massive qui a secoué la veille le port de Beyrouth et une importante partie de la ville, faisant plus de 100 morts et près de 4.000 blessés selon un bilan qui devrait encore s'alourdir.

« Les vitres sont toutes brisées, une seule, dans tout l’appartement, n’a pas été brisée, à l’arrière de la maison. Les volets sont soit sortis de leurs gonds, soit ont été brisés. La porte d’entrée est partiellement sortie de ses gonds. Mon lit s’est effondré sous le poids de la vitre qui lui est tombée dessus », explique Maya, une jeune Libanaise qui vit chez ses parents...