La succession de l'ambassadeur de France à Beyrouth, Bruno Foucher, dont la mission au Liban se termine cet été, sera assurée par Anne Grillo, a confirmé jeudi l'ambassade de France à L'Orient-Le Jour. Ce sera la première fois qu'une femme prendra la tête de l'ambassade de France au Liban.
Mme Grillo, qui a plus de vingt années de services diplomatiques actifs au ministère des Affaires étrangères, devrait prendre ses fonctions début septembre dans un Liban en proie à une crise économique grave.
Actuellement ambassadrice de France au Mexique, elle a servi à l’Administration centrale en tant que directrice de la Culture, de l’Enseignement, de la Recherche et du Réseau de 2013 à 2017 et en tant que sous-directrice Asie du Sud de 2003 à 2006. Elle a aussi été à la direction des Nations Unies et des Organisations Internationales de 2001 à 2003. Dans le réseau diplomatique et consulaire, Mme Grillo a servi à Pékin comme premier secrétaire puis conseiller de coopération et d’action culturelle adjoint de 1996 à 2001, Maroc comme ministre conseiller de 2006 à 2010, et à Barcelone comme Consule générale de France de 2010 à 2013. Elle a également été pendant trois ans, de 1993 à 1996, à la direction des Affaires Internationales du ministère de l’Équipement, des Transports et de l’Espace.
Anne Grillo, mère de deux enfants, est une ancienne élève de l’École Nationale d’Administration et diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris. Née à Marseille, elle est chevalier de la Légion d’Honneur et chevalier de l’Ordre National du Mérite.
La nomination de Mme Grillo intervient au moment où le Liban traverse une crise politique et économique sans précédent. Ces derniers mois, M. Foucher à maintes fois appelé le gouvernement libanais à agir sans attendre, en lançant notamment les réformes indispensable au déblocage de toute aide internationale, et souligné l'urgence de la situation. Un message également martelé par le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, lors de sa visite à Beyrouth la semaine dernière. Lors de son séjour, il n'avait pas mâché ses mots, évoquant "le côté passif" des autorités et réclamant des réformes attendues "depuis trop longtemps". "La France est prête à se mobiliser pleinement aux côtés du Liban et à mobiliser l’ensemble de ses partenaires, mais il faut pour cela que des mesures de réformes sérieuses et crédibles soient mises en œuvre. Des actes concrets sont attendus depuis trop longtemps. Et comme je l’ai dit récemment devant le Sénat français, aidez-nous à vous aider ! C’est, mesdames et messieurs, le maître mot de ma visite à Beyrouth", avait notamment lancé M. Le Drian.
Quelques jours plus tard, le Premier ministre Hassane Diab estimait que M. Le Drian n'avait pas été bien informé des réformes lancées par son gouvernement, ajoutant qu' "un appel téléphonique" aurait suffit en lieu et place de cette visite. Deux jours après ces propos controversés le Premier ministre libanais a reçu jeudi au Sérail une délégation de l'ambassade de France et a salué les "profondes relations" franco-libanaises.
Espérons qu'elle s'applique a une étude bien approfondie de la démographie de la population au Liban ( qui est bien changeante) malgré le négativisme des commerçants de Dieu ....Espérons qu'il n'y aura plus des déjeuners /soupers arrosés du bon vin libanais et immanquablement le stupide cigare .............
11 h 36, le 31 juillet 2020