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Biens-fonds maritimes : la piscine du Saint-Georges mise sous scellés

Biens-fonds maritimes : la piscine du Saint-Georges mise sous scellés

Photo d'archives Joseph Eid/AFP

La justice libanaise a mis sous scellés l'emblématique piscine du Saint-Georges, à Beyrouth, en raison d'un retard de paiement de pénalités à l'Etat à hauteur de plus de deux milliards de livres, dans le cadre de la régularisation des biens-fonds maritimes exploités illégalement, rapporte mercredi l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).

Sur ordre de l'avocat général près la cour de Cassation, le juge Ghassan Khoury, et en vertu d'un procès verbal numéro 302/56 daté du 23 juillet 2020, la piscine du Saint-Georges a été fermée à la cire rouge. Selon l'Ani, le propriétaire des lieux doit à l'Etat un montant de 2,5 milliards de livres libanaises pour les années 2017 et 2018. Ce dernier a refusé de payer le montant en question.

De grandes parcelles des biens-fonds maritimes, qui sont censées être publiques, sont illégalement exploitées depuis des années par des propriétaires privés, notamment à travers des projets d’habitation ou de centres balnéaires. Sanctionner ces empiétements illégaux est souvent présenté comme un moyen d’assurer des ressources considérables pour les caisses de l’État qui fait face à sa pire crise économique et financière en trente ans. Ces sanctions sont régulièrement réclamées par divers groupes issus de la société civile qui militent pour le libre accès au littoral libanais.

Selon le rapport préliminaire remis par le ministère des Transports et des Travaux publics au procureur général près la cour de cassation, Ghassan Oueidate, l'Etat a perçu jusqu'à présent 241 milliards de livres dans le cadre des contraventions imposées aux exploitants de biens-fonds maritimes. En mai, le procureur avait demandé au ministre des Transports et des Travaux publics, Michel Najjar (Marada), d'ordonner l'évacuation des biens-fonds maritimes illégalement exploités et de confisquer les biens qui s'y trouvent, dans le cadre de la lutte contre ces violations que l'Etat tarde à sanctionner.


La justice libanaise a mis sous scellés l'emblématique piscine du Saint-Georges, à Beyrouth, en raison d'un retard de paiement de pénalités à l'Etat à hauteur de plus de deux milliards de livres, dans le cadre de la régularisation des biens-fonds maritimes exploités illégalement, rapporte mercredi l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).Sur ordre de l'avocat général près...