
Une caméra de surveillance installée au-dessus d'une icône, dans la cathédrale de Xishiku, à Pékin, le 24 décembre 2019. Photo d'illustration REUTERS / Florence Lo
Des pirates informatiques liés au gouvernement chinois ont infiltré les réseaux informatiques du Vatican, dont celui du représentant de l'Église catholique romaine basé à Hong Kong, a déclaré mercredi une entreprise américaine de cybersécurité.
Selon Recorded Future, les attaques contre le Saint-Siège ont commencé en mai alors que le Vatican et Pékin doivent engager cette année des discussions en vue d'un renouvellement en septembre de leur accord provisoire signé en 2018. L'accord, qui porte notamment sur la nomination des évêques catholiques de Chine, a permis de réchauffer les relations diplomatiques entre le Vatican et la Chine, rompues depuis 70 ans.
Les pirates ont ciblé le Vatican et le diocèse catholique de Hong Kong, notamment le chef de la mission d'étude de Hong Kong, considéré comme le représentant de facto du pape François en Chine, a expliqué Recorded Future. Ce piratage intervient après une réunion - fait rarissime - entre Pékin et le ministre des Affaires étrangères du Vatican en Allemagne cette année, marquant la rencontre officielle au plus haut niveau entre les deux camps depuis des décennies.
Sollicités, le ministère chinois des Affaires étrangères et la mission d'étude de Hong Kong n'ont pas répondu dans l'immédiat à une demande de commentaires. Un porte-parole du Vatican n'a, pour sa part, fait aucun commentaire.
Selon Recorded Future, les attaques contre le Saint-Siège ont commencé en mai alors que le Vatican et Pékin doivent engager cette année...
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