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Culture - Bourses

Myriam Boulos, Tamara Saadé et Lara Georges Chahine primées par la Fondation Magnum

Myriam Boulos, Tamara Saadé et Lara Georges Chahine primées par la Fondation Magnum

« La révolution au Liban », par l’objectif de Myriam Boulos.

Le 7e cycle du Programme de photographie documentaire arabe (ADPP) a annoncé ses lauréats. Cette année, onze projets y figurent, sélectionnés parmi 88 postulants de 16 pays arabes, dont ceux de trois artistes libanaises : Myriam Boulos pour ses photos sur « La révolution libanaise », Tamara Saadé pour ses portraits d’hommes bronzés sur les plages de Beyrouth et Lara Georges Chahine pour son travail sur le thème des Libanaises, « parfaites maîtresses de maison. »

Conçu et dirigé par la Fondation Magnum, en collaboration avec le Fonds arabe pour les arts et la culture (AFAC) et le Prince Claus Fund (PCF), ce programme soutient « les approches visuelles et narratives défiant les représentations traditionnellement véhiculées sur le monde arabe ».

Le programme est ainsi ouvert à tous les photographes de la région. Les lauréats recevront un soutien pour les aider à produire leurs œuvres. Les photographes Randa Shaath, Eric Gottesman, Tanya Habjouqa et Peter van Agtmael les accompagneront individuellement pendant près de huit mois. Deux ateliers à Beyrouth leur permettront de discuter de leurs projets.

En sept ans d’existence, le programme ADPP a soutenu pas moins de 50 photographes originaires ou exerçant au Moyen-Orient et en Afrique du Nord en leur permettant de produire des travaux indépendants. Les photographes peuvent soumettre des projets photographiques intégrant la vidéo et l’audio.

Le jury de cette année était formé de la directrice exécutive de la Fondation Magnum Kristen Lubben, de la chercheuse et curatrice Yasmine Eid-Sabbagh et du photographe Zied Ben Romdhane.

« Les photographes de cette édition 2020 œuvrent dans le cadre de leurs communautés respectives, a indiqué le jury dans son communiqué. Ils aspirent à trouver des approches éthiques à des sujets complexes comme ceux de l’identité, de la communauté, du genre, et de l’environnement en période de crise. Il est particulièrement encourageant de voir comment, en ces temps de crise économique au Liban, de remous politiques dans la région et de pandémie mondiale, les photographes du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord poursuivent leur travail et leur dévouement pour les sujets qui représentent un défi. »

Les onze projets sélectionnés reflètent une variété de thèmes personnels, sociaux, politiques et environnementaux comme la libération à travers la planche à roulette en Palestine, les effets du développement et de la migration sur l’écosystème marocain, ou l’appartenance à la vie bédouine dans le sud du Sinaï.

Les lauréats sont :

Rehab Eldalil, The Longing of the Stranger Whose Path Has Been Broken | Égypte

Roger Anis, Colors of the Water | Égypte

Seif Kousmate, The Dying Soul | Maroc

Myriam Boulos, The Ongoing Revolution in Lebanon | Liban

Tamara Saadé, The Tanning Men | Liban

Maen Hammad, Radical | Palestine

Ramzy Bensaadi, 103 | Algérie

Nada Harib, Women of Libya | Libye

Yasmine Omari, The Eye Sees Far but the Hand is Short | Palestine

Amina Kadous, White Gold | Égypte

Lara Georges Chahine, Reasons Why You Should Date a Lebanese Woman / Set el-Beit | Liban.

Le 7e cycle du Programme de photographie documentaire arabe (ADPP) a annoncé ses lauréats. Cette année, onze projets y figurent, sélectionnés parmi 88 postulants de 16 pays arabes, dont ceux de trois artistes libanaises : Myriam Boulos pour ses photos sur « La révolution libanaise », Tamara Saadé pour ses portraits d’hommes bronzés sur les plages de Beyrouth et Lara...

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