La Banque du Liban (BDL) a publié hier sa circulaire intermédiaire
n° 564, amendant le mécanisme du texte n° 557 édicté fin mai qui assure le financement d’une sélection de denrées alimentaires dont la liste a été allongée mardi pour comprendre « 300 biens » selon le ministre de l’Économie et du Commerce, Raoul Nehmé, incluant des matières premières pour l’industrie et l’agriculture. Le but de « ce panier alimentaire agrandi », contenant des biens non alimentaires de grande consommation, est de tenter de limiter l’inflation massive des nombreux produits importés ou locaux dans le pays, en marge de la crise économique et financière, marquée notamment par une brutale dépréciation de la livre libanaise (voir par ailleurs). Les banques du pays devront s’assurer que l’importateur écoulera exclusivement cette marchandise « sur le marché local et qu’il n’entreprendra aucune réexportation, partielle ou totale, vers l’étranger ».
Le mécanisme de cette nouvelle circulaire permet aux importateurs de payer leur marchandise « en liquide en livres libanaises » au taux fixé quotidiennement par la BDL à travers l’application « Sayrafa » lancée fin juin, soit 3 900 livres pour un dollar actuellement, une fois que leur demande a été acceptée par le ministère.
Lors de la publication en mai de la première liste de denrées alimentaires subventionnées, celles-ci étaient importées à 3 200 livres, seuil relevé ce lundi. Toutefois, la circulaire
n° 564 publiée hier indique que « les demandes d’importations adressées au ministère avant le 8 juillet se feront au taux de change de l’ancienne circulaire ».
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