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Monde

Taïwan craint d’être la prochaine cible

« Nous sommes les prochains » : à Taïwan, la décision chinoise d’imposer une loi draconienne sur la sécurité à Hong Kong fait trembler, accentuant la crainte de voir l’île et sa démocratie devenir la prochaine cible de Pékin. La Chine communiste s’est juré de reprendre un jour le contrôle, par la force si besoin, de l’île où s’étaient réfugiés les nationalistes chinois après leur défaite face aux communistes, à la fin de la guerre civile de 1949. La loi « montre la Chine sous un si mauvais jour, encore plus éloignée des Hongkongais sans parler des gens de l’autre côté du détroit à Taïwan », observe Alexander Huang, analyste politique de l’Université Tamkang. Pékin a intensifié ses pressions diplomatiques, économiques et militaires pour isoler l’île après l’élection comme présidente en 2016 de Tsai ing-wen. Mme Tsai, triomphalement réélue en janvier, considère Taïwan comme un État souverain de facto et rejette la vision chinoise d’une « Chine unique ». « Cette loi me fait encore plus détester la Chine », confie Sylvia Chang, étudiante de 18 ans, sur le campus de l’Université nationale de Taïwan. Taïwan est aujourd’hui l’une des démocraties les plus progressistes d’Asie. La jeunesse se méfie du grand voisin autoritaire. Les réseaux sociaux abondent de messages soutenant le mouvement prodémocratie de Hong Kong, l’indépendance de Taïwan, ou dénonçant les violations chinoises des droits de l’homme au Tibet ou au Xinjiang.


« Nous sommes les prochains » : à Taïwan, la décision chinoise d’imposer une loi draconienne sur la sécurité à Hong Kong fait trembler, accentuant la crainte de voir l’île et sa démocratie devenir la prochaine cible de Pékin. La Chine communiste s’est juré de reprendre un jour le contrôle, par la force si besoin, de l’île où s’étaient réfugiés...

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