La Byblos Bank a annoncé qu’elle allait retirer ses certificats de dépôts globaux (GDR) de la Bourse de Londres. Indexés en 2009, ces instruments financiers liguant 50 actions ordinaires permettaient aux investisseurs étrangers d’acquérir des parts dans la banque libanaise sans passer par la Bourse de Beyrouth.
Pour justifier cette décision, la banque invoque le faible volume d’échanges de GDR, comparé au coût administratif associé. « Il ne faut pas y voir un problème lié aux dollars frais ou à la santé de la banque », affirme une source au sein de Byblos Bank. « La circulaire n° 532 de la BDL nous avait demandé de ne pas payer des dividendes. Nous n’allions, en tout cas, pas puiser dans nos réserves pour rembourser des dividendes vers l’étranger », rajoute-t-elle.
Les titulaires d’actions GDR pourront toujours les échanger à la Bourse de Beyrouth.
Parmi les sociétés listées dans la Bourse de Londres, Solidere avait abandonné son programme GDR en 2017, trois ans avant Byblos. Seules les banques Audi et BLOM continuent d’opérer un programme similaire.
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