La Banque du Liban a démenti dans un bref communiqué les "rumeurs relayées par certains médias" indiquant que les autorités avaient décidé d'interdire à tout passager transitant à l'Aéroport international de Beyrouth de transporter plus de 2000 dollars en espèces. "Cette nouvelle est totalement fausse et s'inscrit dans la campagne lancée par certains milieux pour déstabiliser la stabilité monétaire", a indiqué la BDL. Tandis que le Liban s'enfonce chaque jour un peu plus dans une grave crise économique et financière, la possibilité que de nombreux libanais quittent le pays dès l'ouverture de l'AIB mercredi, après plusieurs mois d'une fermeture décidée dans le cadre des mesures d'urgence prises pour lutter contre le Covid-19, a alimenté le débat public ces dernières semaines.
Depuis une loi de 2015 (n°420), toute personne a l'obligation de déclarer aux douanes toute somme supérieure ou égale à 15 000 dollars (ou son équivalent dans d'autres devises) transportée en numéraire (espèces, chèques, titres, etc.) lors du passage des frontières libanaises. Ce texte a été adopté pour permettre au pays de se mettre à jour par rapport à la réglementation internationale en matière de transparence fiscale, de lutte contre le blanchiment d'argent et de financement du terrorisme.
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