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Bagdad veut garder une présence militaire américaine, assure un général américain

Bagdad veut garder une présence militaire américaine, assure un général américain

Le général américain Kenneth McKenzie, chef des forces américaines au Moyen-Orient. Photo d'archives AFP.

Le gouvernement irakien veut conserver une présence militaire américaine sur son sol pour poursuivre la lutte contre le groupe Etat islamique (EI), a assuré mercredi un général américain à la veille de négociations entre les deux pays sur l'avenir de cette présence américaine.

"Je suis convaincu que le gouvernement irakien va vouloir garder des forces américaines et de la coalition internationale" contre l'EI, a déclaré au cours d'une conférence en ligne le général américain Kenneth McKenzie, chef des forces américaines au Moyen-Orient. "Nous sommes en Irak pour vaincre définitivement l'EI et pour aider l'Irak à (...) parvenir à une victoire finale face à lui", a ajouté le général McKenzie.

Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a confirmé au cours d'une conférence de presse que le "dialogue stratégique" avec Bagdad commencerait jeudi.

Les négociations seront menées par le sous-secrétaire d'Etat pour les Affaires politiques David Hale, numéro trois de la diplomatie américaine, avec des représentants des ministères de la Défense et de l'Energie, du Trésor et d'autres agences gouvernementales, a ajouté le secrétaire d'Etat. "Alors que de nouvelles menaces se profilent à l'horizon, y compris la pandémie mondiale de coronavirus, la chute des prix du pétrole et un grave déficit budgétaire, il est impératif que les Etats-Unis et l'Irak discutent entre partenaires stratégiques pour préparer un avenir mutuellement avantageux pour les deux pays", a-t-il conclu.

Les relations entre les deux pays alliés sont très tendues depuis une série d'attaques contre les intérêts américains en Irak fin 2019, attribuées par les Etats-Unis à l'Iran ou à des alliés paramilitaires irakiens. Elles se sont encore dégradées lorsque l'armée américaine a tué le puissant général iranien Qassem Soleimani et son lieutenant irakien lors d'une frappe aérienne à Bagdad, début janvier.

Dans la foulée, le sentiment anti-américain a été exacerbé en Irak et le Parlement irakien a formellement voté pour réclamer le retrait des soldats des Etats-Unis, présents dans le pays dans le cadre d'une coalition internationale contre les jihadistes du groupe Etat islamique.

L'administration de Donald Trump, qui a promis de désengager les forces américaines des théâtres d'opération coûteux au Moyen-Orient, n'exclut pas de réduire sa présence, éventuellement au profit de l'Otan, même si elle a jusqu'ici assuré qu'elle n'entendait pas quitter purement et simplement l'Irak.

Le gouvernement irakien veut conserver une présence militaire américaine sur son sol pour poursuivre la lutte contre le groupe Etat islamique (EI), a assuré mercredi un général américain à la veille de négociations entre les deux pays sur l'avenir de cette présence américaine."Je suis convaincu que le gouvernement irakien va vouloir garder des forces américaines et de la coalition...