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Dernières Infos - Liban

Joumblatt depuis Aïn el-Tiné : Il faut poursuivre les contacts avec le FMI et la Banque mondiale

De gauche à droite : le leader druze libanais Walid Joumblatt, le député Taymour Joumblatt, l'ancien ministre Ali Hassan Khalil et le président de la Chambre, Nabih Berry, à Aïn el-Tiné, le 7 juin 2020. Photo Hassan Ibrahim / Parlement libanais

Le leader druze libanais Walid Joumblatt a estimé dimanche, à l'issue d'une réunion avec le président de la Chambre, Nabih Berry,  qu'il était nécessaire pour le Liban de poursuivre les négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale afin d'"améliorer la situation interne complexe" du pays, qui traverse depuis des mois sa pire crise économique et financière de ces 30 dernières années. 

"Nous ne nous soumettrons pas et nous n'hésiterons pas et nous continuons à dialoguer malgré la cruauté des circonstances actuelles et les énormes pertes que subit le pays, surtout au niveau économique", a déclaré M. Joumblatt à l'issue de sa réunion avec Nabih Berry, à laquelle ont également assisté le chef du groupe parlementaire de la Rencontre démocratique, Taymour Joumblatt, et l'ancien ministre Ali Hassan Khalil. A sa sortie de Aïn el-Tiné, Walid Joumblatt a exprimé l'espoir que le Liban puisse "faire face aux organisations internationales avec sérieux". Il faut continuer à communiquer avec le FMI et la Banque mondiale afin d'améliorer la situation interne complexe" du Liban. Les négociations se poursuivent avec le FMI depuis le 13 mai. Ces négociations visent à décrocher une aide financière pour redresser l’économie du Liban et assainir son système financier, entre autres.

Walid Joumblatt a par ailleurs commenté les tensions qui ont émaillé la journée et la soirée de samedi, après une manifestation dans le centre-ville. "Ce qui s'est passé hier diffère de ce qui avait prévalu lors des manifestations du 17 octobre", a-t-il estimé. 

Après sa visite à Aïn el-Tiné, M. Joumblatt a reçu chez lui, dans le quartier de Clemenceau, l'ancien Premier ministre Saad Hariri, en compagnie des anciens ministres Ghattas Khoury, Waël Bou Faour et Ghazi Aridi.

Les incidents de samedi avaient notamment éclaté parce que les jeunes de quartiers entourant le centre-ville, connus pour être proches du Hezbollah et du mouvement Amal, critiquaient certains slogans des contestataires appelant au désarmement du parti chiite. La situation a encore dégénéré lorsque des chiites ont lancé des slogans insultant Aïcha, la troisième femme du Prophète, vénérée par les sunnites. Depuis, de nombreux responsables politiques et religieux ont condamné ces incidents et appelé au calme.

Le leader druze libanais Walid Joumblatt a estimé dimanche, à l'issue d'une réunion avec le président de la Chambre, Nabih Berry,  qu'il était nécessaire pour le Liban de poursuivre les négociations avec le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale afin d'"améliorer la situation interne complexe" du pays, qui traverse depuis des mois sa pire crise économique et...