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Dernières Infos - Liban

Sit-in devant le ministère de l'Énergie pour réclamer une réforme du secteur de l'électricité

Des protestataires devant le ministère de l'Énergie et de l'Eau à Beyrouth, le 3 juin 2020. Photo tirée du compte Twitter d'une page liée au mouvement de contestation @msmasref

Plusieurs dizaines de personnes se sont réunies mercredi devant le ministère de l'Énergie, sous le slogan "Nous sommes à bout d'énergie", pour réclamer une réforme du secteur de l'électricité au Liban, source de dilapidation des fonds publics, selon les contestataires.

Pour une refonte du secteur, les contestataires ont présenté quatre revendications. D'abord, la mise en place d'une commission d'enquête pour tous les dossiers financiers relatifs à l'électricité. Ils demandent aussi que "tous les ministres successifs, tous les directeurs généraux et toutes les personnes dont la signature figure sur un contrat du ministère assument leurs responsabilités", et menacent d'engager des poursuites judiciaires s'ils le jugent nécessaire. Ils exigent enfin qu'il soit procédé à la création de l'autorité de régulation du secteur de l'électricité.

Incapable de fournir du courant aux Libanais 24h sur 24h depuis la fin de la guerre il y a trente ans, le secteur de l'électricité fait l'objet de nombreux scandales et tiraillements politiques, les dirigeants du pays ne parvenant pas à se mettre d'accord sur un plan de réforme de la compagnie nationale, Électricité du Liban. Dernière polémique en date, la demande, par le président de la République Michel Aoun, que soit reconsidérée la construction d'une centrale électrique à Selaata, alors que le gouvernement s'était mis d'accord sur un plan donnant la priorité à deux autres sites, Deir Ammar et Zahrani.

Les bailleurs de fonds internationaux du Liban, qui s'est engagé dans des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI), n'ont de cesse de demander une réforme du secteur de l'énergie, symbole de la corruption endémique dans le pays et véritable gouffre pour les finances publiques.

Plusieurs dizaines de personnes se sont réunies mercredi devant le ministère de l'Énergie, sous le slogan "Nous sommes à bout d'énergie", pour réclamer une réforme du secteur de l'électricité au Liban, source de dilapidation des fonds publics, selon les contestataires.Pour une refonte du secteur, les contestataires ont présenté quatre revendications. D'abord, la mise en place...