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Dernières Infos - Liban

Aoun appelle à mettre un terme aux "propositions qui créent des controverses"

Le président libanais, Michel Aoun (g.), recevant à Baabda le président du Conseil centrale maronite, l'ancien ministre Wadih el-Khazen, le 1er juin 2020. Photo Dalati et NOhra

Le président libanais, Michel Aoun, a appelé lundi les responsables à "cesser de faire des propositions qui provoquent des controverses et ne permettent pas d'améliorer le système actuel". Cette déclaration intervient alors qu'un discours du mufti jaafarite, le cheikh Ahmad Kabalan, sur le système actuel, basé sur le confessionnalisme, avait provoqué de vives réactions sur la scène politique la semaine dernière. 

Lors d'une réunion avec le président du Conseil centrale maronite, l'ancien ministre Wadih el-Khazen, le président Aoun a insisté sur "l'importance de l'unité interne" dans le pays. Il a appelé à "mettre un terme aux propositions qui créent des controverses qui ne permettent pas d'améliorer le système actuel". Le chef de l'Etat a ajouté que le système libanais "prend en compte les équilibres" entre les différentes communautés et "donne des garanties à toutes les composantes", comme cela est prévu dans la Constitution. 

A l'issue de la rencontre, M. Khazen a rapporté que, pour le chef de l'Etat, "le temps est venu de compléter la mise en application de l'accord de Taëf, afin de parvenir à un Etat civil". 

Il y a une dizaine de jours, le cheikh Kabalan avait remis en cause dans un discours inédit aussi bien l’accord de Taëf de 1989 que le Pacte national de 1943, allant même jusqu'à affirmer que "le Liban a été créé pour servir le colonialisme", ce qui avait provoqué un tollé dans les milieux politiques. Par ailleurs, des polémiques ont éclaté ces derniers jours concernant les nominations et la répartition des postes entre les différentes communautés. L'émir druze Talal Arslane avait notamment menacé de suspendre la participation de sa formation au gouvernement de Hassane Diab après la non-nomination de son candidat à la tête de la police judiciaire.

Le président libanais, Michel Aoun, a appelé lundi les responsables à "cesser de faire des propositions qui provoquent des controverses et ne permettent pas d'améliorer le système actuel". Cette déclaration intervient alors qu'un discours du mufti jaafarite, le cheikh Ahmad Kabalan, sur le système actuel, basé sur le confessionnalisme, avait provoqué de vives réactions sur la scène...