Le procureur général financier, Ali Ibrahim, a entendu lundi les témoignages de plusieurs entrepreneurs travaillant sous contrat avec l’État libanais, dans le cadre d'affaires de lutte contre la corruption, notamment Jihad el-Arab, impliqué notamment dans les travaux de la décharge de Costa Brava.
A l'issue de son interrogatoire, M. Arab s'est déclaré prêt à lever le secret bancaire sur ses comptes, estimant que les accusations de corruption lancées contre lui sur les réseaux sociaux sont dues "au succès de ses entreprises".
De son côté, le président du syndicat des entrepreneurs de travaux publics, Maroun Hélou, a dénoncé "la convocation d'entrepreneurs sans que l'on en sache la cause". Il a évoqué une "campagne de diffamation" lancée contre les entreprises proposant leurs services à l’État, alors que ce secteur "essentiel pour l'industrie et le commerce" continue de travailler dans des conditions difficiles.
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