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Dernières Infos - Liban

Les Etats-Unis envisagent des sanctions contre des personnalités alliées au Hezbollah et soutenant le gouvernement



Le secrétaire adjoint américain aux Affaires politiques du Proche-Orient, David Schenker, lors d'un entretien avec France 24. Capture d'écran.

Le secrétaire adjoint américain aux Affaires politiques du Proche-Orient, David Schenker, a indiqué mercredi, dans un entretien accordé à la chaîne France 24, que les Etats-Unis pourraient imposer des sanctions contre des personnalités faisant partie de la coalition politique soutenant le gouvernement de Hassane Diab et alliées au Hezbollah. 

Interrogé sur la possibilité "d'imposer des sanctions qui touchent des personnalités de la coalition politique soutenant le gouvernement", M. Schenker a répondu: "Oui, c'est possible, et nous examinons cette question. Ce sont des alliés du Hezbollah et nous allons envisager un ensemble de sanctions. Nous espérons appliquer certaines d'entre elles bientôt".

Il a par ailleurs indiqué que le gouvernement libanais est confronté à de grands défis : une crise financière et une crise sanitaire liée à la pandémie du nouveau coronavirus qui touche tous les pays". "Il s'agit du résultat d'années de corruption et de mauvaise gestion et des conséquences de la guerre en Syrie", a-t-il ajouté, précisant que ce gouvernement est un gouvernement d'alliance avec le Hezbollah". "Le Hezbollah est une partie du gouvernement", a-t-il encore dit. 

"Le Premier ministre Hassane Diab a présenté un plan et nous attendons de voir l'engagement de son gouvernement à mener des réformes. A ce moment là, nous évaluerons notre position pour soutenir le Liban dans son dossier avec le Fonds monétaire international".

Le Liban est confronté à une crise économique et financière profonde, qui l'a poussé à faire défaut sur sa dette écrasante et à demander officiellement une aide au FMI. Si les négociations avec l'institution viennent tout juste de commencer, la lutte contre une corruption endémique au pays du Cèdre fait partie des conditions sine qua non pour les voir aboutir, et le gouvernement libanais a déjà commencé à légiférer en ce sens. Dans ce cadre, le Parlement doit se pencher jeudi sur plusieurs lois de lutte contre la corruption. Le recours au FMI est toutefois accueilli froidement par le Hezbollah qui a notamment appelé cette semaine le gouvernement Diab à se laisser la possibilité d'avoir des "choix alternatifs".

Le secrétaire adjoint américain aux Affaires politiques du Proche-Orient, David Schenker, a indiqué mercredi, dans un entretien accordé à la chaîne France 24, que les Etats-Unis pourraient imposer des sanctions contre des personnalités faisant partie de la coalition politique soutenant le gouvernement de Hassane Diab et alliées au Hezbollah. Interrogé sur la possibilité "d'imposer...