La commission en charge du suivi de la crise du coronavirus au Liban, réunie au Sérail samedi en présence de représentants d'ONG internationales, a réclamé le lancement d'une campagne de dépistage de grande envergure parmi les réfugiés et les travailleurs immigrés, alors qu'une hausse significative de nouveaux cas a été enregistrée ces derniers jours, notamment dans un immeuble abritant des ouvriers bangladais.
Étaient présents à cette réunion de la commission des représentants du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), de l'agence onusienne chargée des réfugiés palestiniens (Unrwa), du Programme onusien pour le développement (Pnud), de l'Organisation mondiale de la Santé, de l'Unicef, de Médecins sans frontière et de l'Organisation mondiale des migrations.
Les participants ont notamment évoqué la question du foyer épidémique détecté dans le quartier de Ras el-Nabeh à Beyrouth, dans un immeuble abritant des travailleurs immigrés bangladais. Les responsables libanais ont dans ce contexte demandé l'application "immédiate" d'un mécanisme de suivi de la situation dans ce quartier et le lancement d'une campagne de tests parmi les réfugiés et la main d’œuvre étrangère, ce qui représente plusieurs centaines de milliers de personnes. La commission a par ailleurs lancé la première phase de son plan prévoyant l'équipement de 29 centres de quarantaine dans toutes les régions du pays.
Le bilan de nouvelles contaminations au virus au Liban a marqué une baisse samedi après la détection de plus de 120 cas en deux jours, jeudi et vendredi, un nombre record. En tout, 1.097 personnes ont été atteintes par le coronavirus dans le pays depuis le 21 février, parmi lesquelles 26 sont décédées.
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