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Nos Lecteurs ont la Parole

Rendez à César...

En lisant l’article de Claude Assaf Brûlée au centre de Beyrouth, une tente renaît sur la Toile, daté du 29 avril, L’ OLJ laisse entendre ou comprendre que MM. Fayçal el-Khalil, Mounir Yehya et Élie Gebrayel sont les membres fondateurs de la Civic Influence Hub (CIH). Mme Dalal Abi Haïdar, chargée de la communication de CIH, aurait quand même dû clarifier davantage la mission de cette ONG, fort dynamique par ailleurs, qui essaie de mobiliser la société civile d’une facon innovante dans des moments difficiles, en quête de solutions capables de sortir le pays de l’abysse.

Si j’en parle, c’est que j’étais présente dans la grande salle de l’hôtel Phoenicia lorsqu’en 2012, et sous le patronage du président Michel Sleiman, CIH a lancé son programme «d’économie fédérative». J’avais été enthousiasmée par leur premier plan quinquennal intitulé «Blue Gold» qui, si réalisé, serait en train d’enrichir le pays de 1 milliard de dollars annuellement, par la vente de ses excédents en ressources hydrauliques. Le plan était innovant sous plusieurs aspects : 1- Organisation intégrée qui considère le territoire libanais comme un bassin hydraulique unique et optimise la gestion de l’eau, contrairement à la situation actuelle où chaque région développe son propre plan avec toutes les manigances politiciennes et clientélistes que l’on subit. 2- Création d’un Conseil national de l’eau. Organisme mixte public-privé, géré par une entité indépendante reconnue par sa compétence en la matière. 3- Appel à la participation citoyenne qui rend à chaque individu un juste retour de son investissement, à l’abri de la formation de cartels. Appliqué aujourd’hui, ce plan serait une des solutions recherchées pour rétablir la confiance et relancer l’économie tout en éliminant les désastres écologiques annoncés comme le barrage de Bisri.CIH était à ce moment à un autre niveau et méritait mieux que les gesticulations sur Zoom que mentionne votre article. À mon souvenir, CIH avait été fondée par Fahd Saccal, Samir Abillama, Raymond Audi, Nadim Saïkali, Zafer Chaoui, Myrna Boustani, Nayla Kettaneh, Farid Chehab, Antoine Wakim, Wafa Saab, Talal Chaer, Élie Saab, Samir Rayess et bien d’autres. Il y avait une quarantaine de membres qui y participaient. Ils avaient fait don de 50 000$ chacun pour lancer l’étude de Blue Gold. Occulter l’histoire réelle de CIH et de ses fondateurs, la réduire à une ONG d’activistes n’est pas bon. Au contraire, ce sont des institutions comme celle-là et des hommes comme ceux-là dont le pays a besoin pour sortir du tunnel. Rendez à César… Et aidons notre pays.


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

En lisant l’article de Claude Assaf Brûlée au centre de Beyrouth, une tente renaît sur la Toile, daté du 29 avril, L’ OLJ laisse entendre ou comprendre que MM. Fayçal el-Khalil, Mounir Yehya et Élie Gebrayel sont les membres fondateurs de la Civic Influence Hub (CIH). Mme Dalal Abi Haïdar, chargée de la communication de CIH, aurait quand même dû clarifier davantage la mission de...

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