Quelques dizaines de jeunes ont tenu samedi soir un sit-in devant le Sérail de Tripoli, au Liban-Nord, et dans la Békaa pour réclamer la libération de manifestants qui ont été détenus ces derniers jours à l'issue de plusieurs jours d'émeutes et de heurts avec l'armée, lors de manifestations qui ont dégénéré.
Selon la chaîne LBCI, le sit-in était encadré par l'armée et les Forces de sécurité intérieure. Les émeutes de Tripoli, de Saïda, au Liban-Sud, et celles de la Békaa, avaient fait des dizaines de blessés parmi les manifestants et dans les rangs de l'armée, et plusieurs dizaines de contestataires ont été arrêtés à l'issue de ces heurts, dans un contexte de crise sociale et économique sans précédent en trente ans.
Par ailleurs, un sit-in similaire a été organisé devant la caserne d'Ablah, dans la Békaa, selon notre correspondante Sarah Abdallah.
A Saïda, les manifestants qui ont été relâchés à l'issue des violences ont été relâchés dans la nuit de samedi, rapporte la chaîne LBCI.
En outre, à Hasbaya, un groupe de manifestants issu du "Hirak du 17 octobre", en référence à la date du déclenchement de la révolte populaire au Liban contre le pouvoir, a organisé un sit-in sur la place en face du Sérail de la ville, afin de protester contre les conditions de vie difficiles dans le pays. Les contestataires ont ensuite entamé une marche dans les rues de la localité, scandant des slogans contre la classe politique, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).
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