"Près de 60% des femmes dans le monde travaillent dans l'économie informelle, gagnant moins, épargnant moins, et font face à un plus grand risque de tomber dans la pauvreté" avec le Covid-19, a averti jeudi l'ONU en appelant à "les mettre au coeur" de la reconstruction des économies.
Même si les taux de mortalité de la pandémie touchent davantage les hommes que les femmes, elle "a des effets économiques et sociaux dévastateurs pour les femmes et les filles", souligne dans un communiqué le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
Dans un rapport publié en accompagnement de ce communiqué, l'ONU souligne que "des millions d'emplois de femmes ont disparu".
"Des adolescentes qui ne vont plus à l'école pourraient ne jamais y retourner", ajoute le chef des Nations unies en craignant que "les progrès perdus ne mettent des années à revenir".
Antonio Guterres avait déjà lancé dimanche un appel aux gouvernements pour qu'ils protègent davantage les femmes et filles de la violence conjugale et familiale dans la période de confinement généralisé imposé par le Covid-19 à travers le monde.
Les plus commentés
Le faux pas de Samir Geagea… et de l’opposition ?
L'UE annonce un financement pour le Liban d'un milliard d'euros, jusqu'en 2027
« Lorsqu’il s’agit de critiquer Israël, l’université ne veut rien entendre »