Le chef du Courant patriotique libre, l'ancien ministre libanais des Affaires étrangères Gebran Bassil, s'est félicité samedi de l'entretien téléphonique la veille entre le président syrien Bachar el-Assad et le prince héritier d'Abou Dhabi, Mohammad ben Zayed al-Nahyane, le premier depuis le début du conflit en Syrie en 2011, appelant à une "réconciliation entre les frères arabes".
"+Notre sœur arabe, la Syrie, ne restera pas seule dans ces circonstances critiques+ Une seule phrase qui résume toutes les qualités d'un vrai Arabe. Mille mercis à toute initiative humaine entreprise par un dirigeant arabe envers un peuple arabe cher. Nous saluons toute initiative future vers une réconciliation entre les Arabes", a écrit Gebran Bassil, en commençant par citer le prince héritier d'Abou Dhabi.
"سوريا العربية الشقيقة لن تبقى وحدها في هذه الظروف الحرجة"؛جملة واحدة تختصر كل صفات العربي الأصيل، فألف تحية لكل مبادرة إنسانية يقوم بها قائد عربي تجاه شعب عربي عزيز؛ والتحية غداً لكل خطوة مصالحة بين العرب. GB
— Gebran Bassil (@Gebran_Bassil) March 28, 2020
Selon l'agence officielle syrienne Sana, le président syrien Bachar el-Assad et le prince héritier d'Abou Dhabi, Mohammed ben Zayed al-Nahyane, ont eu vendredi un entretien téléphonique, une première depuis le début du conflit en Syrie en 2011. Citant la présidence syrienne, Sana a fait état d'un "entretien téléphonique entre le président Assad et le prince héritier d'Abou Dhabi (...) axé sur les conséquences de la propagation du nouveau coronavirus (...)", durant lequel le responsable émirati a assuré son interlocuteur de "l'appui des Émirats arabes unis au peuple syrien en ces circonstances exceptionnelles". Sur son compte Twitter, le prince héritier d'Abou Dhabi a confirmé l'information, relayée également par l'agence officielle de ce riche émirat du Golfe.
Gebran Bassil, qui dirige la formation fondée par le président libanais Michel Aoun, s'est rapproché ces dernières années du régime syrien, dans le contexte de son alliance étroite avec le Hezbollah, allié de la Syrie avec qui il se bat depuis 2013 contre les rebelles et leurs alliés.
Le chef du CPL appelle régulièrement à une "normalisation" des relations entre le Liban et la Syrie, un appel qui continue de faire polémique au Liban où la classe dirigeante est divisée sur la question.
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