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Culture

La « Willowy » porte Beyrouth en elle…

À première vue, cette chaise Willowy, dernière création du studio Sayar & Garibeh, présentée à la Collectible Design Fair (qui s’est tenue du 3 au 8 mars à Bruxelles), évoque une sorte de toile d’araignée. Et donc, forcément, une sculpture de Louise Bourgeois… « C’est drôle, s’étonne Stéphanie Sayar, beaucoup de personnes font le lien avec l’œuvre de la grande artiste, alors que nous n’y avions pas du tout pensé. Cette pièce est tout simplement issue de notre représentation mentale d’une balade quotidienne dans les ruelles de Beyrouth. »

Entièrement réalisée main par deux artisans libanais, cette chaise sculpturale (de 190 cm de hauteur x 110 cm de largeur) en cordage et vannerie de raphia signe un tournant dans le travail de ce couple de designers qui, jusque-là, privilégiait les matériaux nobles comme le marbre, le laiton et le verre de Murano et recourait souvent aux ateliers à l’étranger pour la production de son design.

« Les événements de ces derniers mois au Liban, et notamment les conséquences des restrictions bancaires, nous ont poussés à expérimenter une nouvelle façon de travailler », signalent-ils. « Comme nous ne pouvions plus aller chercher certaines technicités et matières d’autres pays, nous avons décidé de relever le défi de faire avec les ressources locales et le savoir-faire artisanal traditionnel, pour créer un objet qui identifie et réinterprète une référence culturelle locale abandonnée », assure le duo de concepteurs. Qui signe ainsi une pièce 100 % libanaise et d’une audacieuse fraîcheur.


À première vue, cette chaise Willowy, dernière création du studio Sayar & Garibeh, présentée à la Collectible Design Fair (qui s’est tenue du 3 au 8 mars à Bruxelles), évoque une sorte de toile d’araignée. Et donc, forcément, une sculpture de Louise Bourgeois… « C’est drôle, s’étonne Stéphanie Sayar, beaucoup de personnes font le lien avec l’œuvre de la grande...

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