La justice française rendra le 29 juin son jugement au procès de François Fillon et de son épouse Penelope, jugés depuis trois semaines dans une affaire d'emplois fictifs qui avait pulvérisé la campagne présidentielle de l'ex Premier ministre français en 2017.
Invité à s'exprimer une dernière fois devant les juges, François Fillon, contre lequel l'accusation a requis cinq ans de prison dont deux ferme, n'a rien souhaité ajouter, pas plus que sa femme.
Mardi, dans un réquisitoire féroce, le parquet national financier (PNF) avait fustigé "l'appât du gain" et le "cynisme" de l'ex Premier ministre.
La défense a elle plaidé la relaxe, dénonçant "un roman", une enquête "à charge".
L'affaire avait éclaté en janvier 2017, en pleine campagne présidentielle, après un article de l'hebdomadaire satirique Le Canard Enchaîné sur de présumés emplois fictifs de Penelope Fillon notamment comme assistante parlementaire de son mari député.
Pour ses emplois d'assistante parlementaire, Mme Fillon a perçu 613.000 euros nets d'argent public entre 1998 et 2013.
Le candidat de la droite à la présidentielle de 2017, parti favori, avait quitté la politique sur un échec humiliant au soir du premier tour, après une campagne présidentielle pulvérisée par cette affaire.
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