Quelques dizaines de personnes ont manifesté vendredi devant le ministère de la Culture, à Beyrouth, afin de protester contre les travaux menés près du site historique de Nahr el-Kalb par le Courant patriotique libre (CPL, fondé par le chef de l'Etat, Michel Aoun), pour la construction de son nouveau siège.
Les contestataires ont appelé le ministre de la Culture, Abbas Mortada, à intervenir pour mettre un terme aux travaux "afin de protéger le patrimoine historique" du pays.
Le site de Nahr el-Kalb est caractérisé par la présence de 22 stèles, reliefs et inscriptions commémoratives datant du IIe millénaire avant J.C. (XIIIe siècle) jusqu’au IIe millénaire de notre ère (XXe siècle). Le CPL a assuré à plusieurs reprises avoir obtenu toutes les autorisations requises pour la construction de son nouveau quartier général sur les hauteurs de ce site, qui avait été considéré comme "non-constructible" en 2003 par la Direction générale des antiquités (DGA) et inscrit sur la liste nationale des monuments historiques, ainsi que dans le registre de la Mémoire du monde de l’Unesco.
Les plus commentés
Éclairage
Les Nasrallah, une « famille parfaite » au service de la « résistance »
entretien
Entretien Exclusif, François Hollande : Netanyahu "n’a plus d’autres choix que d’arrêter"
Politique
Le CPL en faveur d'une charte nationale qui préserverait la formule libanaise