Ali reçu par Hitti : "Nous espérons que ce gouvernement sera porteur d'une vision de sauvetage"

Le ministre libanais des Affaires étrangères Nassif Hitti a reçu mardi plusieurs diplomates, dont notamment l'ambassadeur syrien Ali Abdel Karim Ali, avec qui il a discuté de la situation au Liban et en Syrie. Le diplomate syrien a dans ce cadre  espéré que le nouveau gouvernement de Hassan Diab soit "porteur d'une vision de sauvetage".

"Je voulais écouter la vision du ministre Hitti sur les moyens à mettre en œuvre face aux crises que traverse le Liban, sur la situation délicate du pays et sur les défis auxquels ce gouvernement est confronté. Nous espérons que ce gouvernement sera porteur d'une vision de sauvetage", a déclaré l'ambassadeur syrien.

"Nous avons également discuté de la situation en Syrie, où il y a de nombreuses victoires (du régime syrien sur le terrain). Cela permettra davantage de coopération dans l'intérêt du Liban et de la Syrie dans les domaines politique et économique et autres. Nous souhaitons la réussite à ce gouvernement et au ministre Hitti, car cela est dans l'intérêt des deux pays", a-t-il ajouté. 

Interrogé sur la possibilité d'une coordination entre les autorités libanaises et syriennes pour le retour des réfugiés syriens, le diplomate a fait valoir que "la coordination existe" déjà. "La Syrie est satisfaite de ce qu'elle accomplit sur le terrain. Et elle n'a ménagé aucun effort ni initiative pour encourager son peuple à retourner dans toutes les régions syriennes". "L'important est que les sanctions frappant le peuple syrien, soient levées, cela encouragera les réfugiés à rentrer et les investisseurs à participer à la reconstruction de ce qui a été détruit par le terrorisme", a-t-il ajouté.

L'ambassadeur a en outre démenti avoir invité M. Hitti à se rendre en Syrie.

Le ministre libanais a également rencontré les ambassadeurs d'Iran Mohammad Jalal Firouznia, de Jordanie Walid Abdel Rahman Jaffal al-Hadid et du Qatar Mohammad Hassan Jaber al-Jaber.

Ces réunions interviennent au lendemain d'une visite officielle du président du Parlement iranien Ali Larijani, qui a affirmé que Téhéran "est prêt à aider pour améliorer la situation économique du Liban", qui vit sa pire crise économique et financière depuis la guerre civile (1975-1990).