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Iran: début de la campagne pour les législatives, un test pour la coalition



L'affiche électorale d'un candidat aux prochaines élections législatives à Téhéran le 12 février 2020. AFP / STR

La campagne pour des élections législatives cruciales du 21 février en Iran s'est ouverte jeudi, un scrutin qui devrait signer le retour des conservateurs après la disqualification de la majorité des candidats réformistes.

"Lors de ce scrutin, 7.148 candidats sont en compétition pour 290 sièges au Parlement", a annoncé le président du comité national électoral Jamal Orf, cité par l'agence semi-officielle Isna.

"7.148 candidats ont été qualifiés pour participer au scrutin (par le Conseil des Gardiens, NDLR) et 7.296 ont été disqualifiés. Les noms de ceux qui ont été validés ont été envoyés à tous les gouverneurs de province à travers le pays", a-t-il ajouté.

Le Conseil des Gardiens est l'organe chargé de la validation des candidatures, dominé par les ultraconservateurs. La plupart des candidats disqualifiés sont issus de la coalition gouvernementale formée par les modérés et les réformateurs.

Des figures de la majorité ont émis récemment des craintes sur le fait que la disqualification massive de ces candidats pourrait décourager la population iranienne d'aller voter, alors que l'abstention favorise traditionnellement les ultraconservateurs.

Dans plusieurs villes du pays, des responsables municipaux ont commencé jeudi à attribuer des espaces pour le dépôt de pancartes et d'affiches des candidats, a rapporté l'agence officielle Irna.

A Téhéran, quelques affiches ont fait leur apparition mais l'ouverture de la campagne s'est fait dans la discrétion, a constaté un correspondant de l'AFP.

Le scrutin du 21 février intervient alors que la République islamique est sous le coup de sévères sanctions américaines asphyxiant son économie, et a été ces derniers mois au bord de l'affrontement militaire avec les Etats-Unis.

Le pays a aussi été secoué par des vagues de manifestations contre une hausse subite du prix de l'essence (matée par une répression meurtrière) et anti-pouvoir.

Conservateur modéré, M. Rohani a plusieurs fois appelé récemment les Iraniens à participer en masse aux législatives, qualifiant la consultation à venir de "très importante".

Nombre d'analystes prédisent un échec le 21 février pour l'alliance de gouvernement formée par les modérés et les réformateurs.

La campagne pour des élections législatives cruciales du 21 février en Iran s'est ouverte jeudi, un scrutin qui devrait signer le retour des conservateurs après la disqualification de la majorité des candidats réformistes. "Lors de ce scrutin, 7.148 candidats sont en compétition pour 290 sièges au Parlement", a annoncé le président du comité national électoral Jamal Orf, cité...