Le Groupe international de soutien au Liban (GIS) a appelé hier le nouveau gouvernement de Hassane Diab à entamer sans tarder des réformes crédibles pour mettre un terme aux crises que traverse le pays du Cèdre, tout en réitérant sa volonté de soutenir le Liban.
« Après le vote de confiance par le Parlement, le GIS appelle le nouveau gouvernement libanais dirigé par Hassane Diab à entreprendre rapidement et de manière résolue un ensemble de mesures et de réformes substantielles, crédibles et complètes pour arrêter et inverser les effets des crises qui s’aggravent, répondant ainsi aux besoins et aux revendications du peuple libanais », affirme le groupe dans un communiqué.
Rappelant les déclarations publiées à l’issue des dernières réunions du GIS à Paris le 11 décembre 2019 et à Beyrouth le 23 janvier 2020, le GIS souligne l’importance pour le gouvernement d’agir « pour regagner la confiance du peuple libanais et de la communauté internationale et débloquer une future assistance internationale pour le Liban ».
Le GIS, qui regroupe les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU ainsi que l’Allemagne, l’Italie, l’Union européenne, l’ONU et la Ligue arabe, appelle « toutes les forces politiques et les dirigeants du Liban à soutenir en priorité des réformes dans l’intérêt du peuple et du pays ».
Le groupe réaffirme « sa volonté de soutenir le Liban alors qu’il entreprend des efforts pour restaurer la stabilité économique et la crédibilité du secteur financier, qu’il effectue un examen critique du budget 2020, qu’il met en œuvre des réformes sectorielles-clés comme le secteur de l’énergie et qu’il adopte et met en œuvre des lois régulant de manière effective les marchés publics ». Il affiche également sa volonté « de soutenir les efforts crédibles des responsables au sein du gouvernement pour lutter contre la corruption et l’évasion fiscale ».
Dans le même temps, le GIS réaffirme dans son communiqué, publié au lendemain de la répression des manifestants qui protestaient contre la tenue de la séance consacrée au vote de confiance au Parlement, « la nécessité de protéger la stabilité interne et le droit de manifester pacifiquement ». Comme il réitère « l’importance pour le Liban de mettre en œuvre les résolutions 1701 (2006) et 1559 (2004) et d’autres résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, ainsi que l’accord de Taëf et la déclaration de Baabda, et ses engagements pris lors des conférences de Bruxelles, Paris et Rome ».
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