Le géant de la construction et de l’hôtellerie basé à Dubaï, Emaar Properties, a annoncé hier une légère hausse de 1 % de son bénéfice net, à 1,69 milliard de dollars, dans un secteur qui traverse depuis cinq ans une crise profonde.
Depuis 2014, le marché de l’immobilier connaît une forte baisse à Dubaï en raison d’une offre excédentaire des promoteurs, qui ne cessent de construire dans cette cité-État où gratte-ciel futuristes et appartements luxueux ne manquent pas.
« Emaar Properties a présenté une performance résiliente en 2019 en enregistrant un bénéfice net de 6,2 milliards de dirhams (1,69 milliard de dollars) contre 6,13 milliards de dirhams en 2018 (1,67 milliard de dollars) », a déclaré l’entreprise dans un communiqué. Le géant de l’immobilier « a enregistré un chiffre d’affaires de 24,58 milliards de dirhams (6,69 milliards de dollars) en 2019 », en baisse d’environ 4 %, a-t-il ajouté. En 2018, le chiffre d’affaires s’était élevé à 25,69 milliards de dirhams (6,99 milliards de dollars).
Au-delà du secteur du logement, Emaar est à l’origine de la plus haute tour du monde, Burj Khalifa, ou encore du gigantesque Dubai Mall, deux attractions touristiques majeures de l’émirat.
Mardi, son grand concurrent Damac Properties a annoncé ses premières pertes en dix ans, qui s’élèvent à 10 millions de dollars en 2019, après avoir affiché un bénéfice net de 313 millions de dollars l’année précédente. Le chiffre d’affaires s’est établi à 1,2 milliard de dollars, en baisse de 28,2 % par rapport à 2018, a indiqué Damac dans un communiqué.
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