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Dernières Infos - Liban

Le Hezbollah va voter la confiance au gouvernement Diab, annonce le n°2 du parti chiite

Le numéro 2 du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem. Photo d'archives Ani

Le numéro deux du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, a annoncé sans surprise vendredi que les députés du parti chiite allaient voter la confiance au gouvernement de Hassane Diab, dont il a parrainé la formation, confronté à la plus grave crise que traverse le Liban depuis 30 ans.

"De notre point de vue, la déclaration ministérielle est une feuille de route totalement adaptée au projet de sauvetage que le gouvernement doit mettre en œuvre. Le Hezbollah va accorder sa confiance à ce gouvernement qui a des compétences et des aspirations car il mérite une chance", a déclaré Naïm Kassem lors d'une allocution à Hadeth. "Nous savons très bien que 30 ans de déclin et les crises qui explosent aujourd'hui ne se résolvent pas en quelques jours ou semaines", a-t-il ajouté.

Mardi et mercredi, les députés libanais débattront du contenu de la déclaration ministérielle approuvée jeudi par le cabinet afin d'obtenir la confiance du Parlement. Plusieurs formations politiques ont annoncé au cours des derniers jours qu'ils ne voteront pas en faveur du gouvernement, notamment le Courant du Futur (de l'ancien chef de l'Exécutif Saad Hariri), les Forces libanaises (du leader chrétien Samir Geagea) et le Parti socialiste progressiste (du chef druze Walid Joumblatt). Une large partie de la contestation dans la rue rejette d'ores et déjà la cabinet Diab, estimant qu'il est illégitime et qu'il représente la classe politique traditionnelle.

Le Liban traverse sa plus grave crise économique et financière depuis 30 ans, couplée à une révolte populaire sans précédent déclenchée le 17 octobre, qui avait provoqué la chute du gouvernement de Saad Hariri. Le pays connaît une importante crise de liquidités depuis plusieurs mois. En raison de cette crise, le taux de change de la livre libanaise face au dollar a grimpé en flèche auprès des changeurs. Face à cette crise, les banques du pays ont imposé une série de restrictions à leurs clients et le gouverneur de la Banque centrale, Riad Salamé, cherche à réglementer ces restrictions. Cette détérioration économique s'est également traduite ces derniers mois par des licenciements en masse.


Le numéro deux du Hezbollah, le cheikh Naïm Kassem, a annoncé sans surprise vendredi que les députés du parti chiite allaient voter la confiance au gouvernement de Hassane Diab, dont il a parrainé la formation, confronté à la plus grave crise que traverse le Liban depuis 30 ans."De notre point de vue, la déclaration ministérielle est une feuille de route totalement adaptée au projet de...