Un ressortissant syrien, Moustapha Kanj, a été condamné mercredi par le tribunal militaire libanais à 20 ans de travaux forcés, pour son implication au sein d'un groupe jihadiste dans les combats contre l'armée libanaise en 2014.
Le tribunal, présidé par le juge Hussein Abdallah, a condamné le prévenu à 20 ans de travaux forcés, à une amende de 1 million 100 mille livres libanaises et l'a privé de ses droits civils. Moustapha Kanj est accusé d'avoir appartenu à plusieurs organisations jihadistes et d'avoir mené des attaques contre des militaires à Ersal, une localité de la Békaa proche de la frontière syrienne. Il est également accusé d'avoir enlevé et tué des soldats, et volé du matériel militaire.
Entre 2014 et 2017, le jurd de Ersal était le théâtre d'affrontements sporadiques entre l'armée libanaise et des jihadistes, venus principalement de Syrie et qui se sont installés sur les hauteurs des localités frontalières. Ils avaient été chassés de ces régions pendant l'été 2017 à l'issue de plusieurs semaines de combat, menés par le Hezbollah contre les jihadistes du Front al-Nosra et l'armée libanaise contre ceux de l’État islamique.
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