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Dernières Infos - Liban

Nous n'entravons pas la formation du gouvernement, assure le bloc aouniste

Le président de la commission parlementaire des Finances et du Budget, Ibrahim Kanaan. Photo ANI

Le groupe parlementaire du Changement et de la réforme a affirmé mardi qu'il n'entravait pas la formation du gouvernement, que tente de former le Premier ministre désigné, Hassane Diab, depuis sa désignation le 19 décembre.

"Le gouvernement va voir le jour malgré les difficultés. Nous n'entravons pas, nous sommes aux côtés de toute personne qui déploie des efforts pour que le cabinet soit formé", a assuré le député Ibrahim Kanaan. "Nous sommes dans une situation exceptionnelle et nous voulons sauver le pays", a-t-il encore dit, à l'issue de la réunion hebdomadaire du groupe. 

"Nous n'allons pas entrer dans un conflit de part et d'intérêts, nous voulons aboutir à une solution rapide", a assuré M. Kanaan affirmant en outre que "les ministres proposés correspondent au profil souhaité par les manifestants et ne sont pas des partisans".  

"Peut-on encore faire une distinction entre le 8 et le 14 Mars après tout ce que nous avons vécu ?", a interrogé M. Kanaan. "Soyons honnêtes avec le peuple, un gouvernement doit être formé, et plus important encore : il faut un projet pour sauver le pays. Que va faire le gouvernement avec la question du pain, la crise du dollar et de l’économie ? Les gens se posent la question. Il faut une vision économique claire", a-t-il martelé affirmant que cela est prévu dans le budget de 2020. 

Depuis presque trois mois, les manifestants libanais appellent à la chute de tous les responsables politiques, qu'ils accusent de corruption et d'incompétence, alors que le pays traverse une grave crise économique et de liquidités. Sous la pression de la rue, le gouvernement de Saad Hariri avait démissionné le 29 octobre. Le 19 décembre, à l'issue de consultations parlementaires, le président Michel Aoun a désigné Hassane Diab au poste de Premier ministre. Malgré son insistance à former un cabinet de technocrates indépendants, comme cela est réclamé par la contestation, M. Diab reste rejeté par le soulèvement populaire, qui estime qu'il fait partie de la même classe politique corrompue dont il réclame le départ.

Le groupe parlementaire du Changement et de la réforme a affirmé mardi qu'il n'entravait pas la formation du gouvernement, que tente de former le Premier ministre désigné, Hassane Diab, depuis sa désignation le 19 décembre. "Le gouvernement va voir le jour malgré les difficultés. Nous n'entravons pas, nous sommes aux côtés de toute personne qui déploie des efforts pour que le cabinet...