Quelques dizaines de personnes se sont rassemblées lundi matin devant la branche locale de la Banque centrale du Liban (BDL) à Baalbeck, dans la Békaa, afin de dénoncer les politiques financières et bancaires de cette institution particulièrement conspuée depuis le début du mouvement de contestation au Liban le 17 octobre.
Ce rassemblement a été organisé sous la surveillance d'un important déploiement des forces armées et de la police, selon l'Agence nationale d'Information (Ani, officielle).
Depuis des mois, un contrôle des capitaux de facto est effectué par les banques tandis qu'une hausse du cours du dollar est enregistrée sur le marché parallèle, le tout dans un contexte de crise financière et monétaire aiguë, exacerbée par la révolte populaire contre la classe politique et les banques. Ce week-end, le gouverneur de la BDL, Riad Salamé, a confirmé avoir demandé une autorisation afin que la BDL puisse réglementer les restrictions mises en place de manière informelle par les établissements de crédit du pays, assurant toutefois qu'il ne cherchait pas à imposer de nouvelles restrictions bancaires. M. Salamé, qui est accusé de couvrir la corruption des dirigeants, fait partie des personnalités les plus critiquées par le mouvement de contestation.
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