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Le chef de l'OTAN d'accord avec Trump pour que les Alliés contribuent "davantage" au Moyen-Orient


Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg. AFP / Kenzo TRIBOUILLARD

Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a convenu mercredi lors d'un entretien téléphonique avec Donald Trump que les Alliés pourraient "contribuer davantage" au Moyen-Orient, comme le réclame le président américain.

Lors de cet appel, M. Trump "a demandé" à M. Stoltenberg une plus grande implication de l'OTAN dans la région et les deux hommes se sont accordés sur le fait "que l'OTAN pourrait contribuer davantage à la stabilité régionale", selon un communiqué de l'Alliance.

"Ils ont également décidé de rester en contact étroit sur cette question", est-il précisé.

Dans une allocution solennelle depuis la Maison Blanche, avant cet échange, le président américain avait demandé mercredi à l'OTAN de s'impliquer "beaucoup plus" dans la région, où les tensions s'accroissent.

L'Iran a tiré dans la nuit de mardi à mercredi des missiles sur des bases abritant des soldats américains en Irak, en représailles à l'élimination par Washington du général Kassem Soleimani à Bagdad.

Au total, 22 missiles sol-sol se sont abattus sur les bases de Aïn al-Assad (ouest) et Erbil (nord), où sont stationnés certains des 5.200 soldats américains déployés en Irak.

M. Trump a depuis joué la carte de l'apaisement annonçant l'imposition immédiate de nouvelles sanctions économiques contre la République islamique, mais pas de réponse militaire, éloignant, pour l'heure, le spectre d'une escalade régionale, voire d'une guerre ouverte entre Washington et Téhéran.

L'Otan a condamné dans l'après-midi ces tirs de missiles iraniens, et a réitéré son appel à la retenue.

"L'Otan exhorte l'Iran à s'abstenir de toute nouvelle violence", a affirmé Jens Stoltenberg sur Twitter.

En raison des tensions croissantes dans la région, l'Alliance a suspendu samedi dernier ses opérations d'entraînement de l'armée irakienne. Et mardi, l'organisation a annoncé qu'une partie du personnel qui y est stationné serait temporairement transféré à l'étranger pour des raisons de sécurité.

Depuis octobre 2018, l'Alliance entraînait les forces irakiennes à la demande de Bagdad pour empêcher le retour de l'Etat islamique.

Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a convenu mercredi lors d'un entretien téléphonique avec Donald Trump que les Alliés pourraient "contribuer davantage" au Moyen-Orient, comme le réclame le président américain.
Lors de cet appel, M. Trump "a demandé" à M. Stoltenberg une plus grande implication de l'OTAN dans la région et les deux hommes se sont accordés sur le fait...