Des manifestants ont fermé lundi en fin de journée l'autoroute maritime au niveau de Zouk Mosbeh (au nord de Beyrouth), dans les deux sens de la circulation, afin de protester contre l'arrestation d'un des leurs, Georges Azzi.
Des dizaines de protestataires se sont rapidement déployés sur les différentes voies de circulation du grand axe routier qui relie Beyrouth au Nord, installant un barrage de pneus au milieu du chemin. Sur une vidéo diffusée notamment par la chaîne d'informations LBC, on peut entendre l'un d'eux affirmer que "si d'ici une heure Georges Azzi n'est pas libéré, toutes les routes du Liban seront fermées de la même façon". M. Azzi aurait été impliqué dans l'incendie d'une banque de Zouk.
Peu de temps après, l'armée est intervenue pour disperser les manifestants et rouvrir la route.
Plus tôt dans la journée, quelques contestataires s'étaient déjà rassemblés devant la caserne de Sarba, où est détenu M. Azzi, afin de réclamer sa libération immédiate. Ils avaient indiqué à l'Agence nationale d'Information (Ani, officielle) que les avocats du détenu ne parvenaient pas à entrer en contact avec lui.
Depuis le 17 octobre, les manifestants libanais sont mobilisés pour réclamer la chute de toute la classe dirigeante, accusée de corruption et d'incompétence.
Les plus commentés
Élias Murr est de retour... mais il a bien changé
Le chef de la SG chargé de coordonner avec Damas le sort des 2 500 détenus syriens au Liban
Que sait-on de « Netzah Yehuda », le bataillon israélien dans le viseur de Washington ?