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Moyen Orient et Monde - Religion

Le chant byzantin, art liturgique oriental, inscrit au patrimoine immatériel de l’Unesco

Né au début du christianisme, le chant byzantin, un genre musical unique transmis par l’Église orthodoxe, a survécu jusqu’à nos jours, ce qui lui a valu son inscription mercredi sur la liste du patrimoine immatériel de l’Unesco. Le chant byzantin ou art « psaltique », exclusivement vocal (a cappella) et monophonique, accompagne les textes liturgiques. Ce chant des chrétiens de l’Empire romain oriental est codifié en huit modes ou tons. Pour mettre en valeur les textes bibliques, le chant byzantin a été développé surtout après le troisième siècle dans l’Empire byzantin avant d’atteindre son apogée entre le XIIIe et le XVe siècle. Grâce à la retransmission orale des « psaltes » et leur utilisation par l’Église orthodoxe, cette musique perdure après la chute de Byzance, dans l’Empire ottoman, influençant la musique orientale populaire. « L’influence était réciproque entre le chant byzantin et la musique populaire de la région, qu’elle soit balkanique, juive, arabe, arménienne ou syrienne », explique Konstantinos Siachos, directeur de l’École de la musique byzantine et traditionnelle de Kalamata, dans le sud de la Grèce.

Né au début du christianisme, le chant byzantin, un genre musical unique transmis par l’Église orthodoxe, a survécu jusqu’à nos jours, ce qui lui a valu son inscription mercredi sur la liste du patrimoine immatériel de l’Unesco. Le chant byzantin ou art « psaltique », exclusivement vocal (a cappella) et monophonique, accompagne les textes liturgiques. Ce chant...

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