Le royaume, premier exportateur mondial de brut, prévoit un déficit supérieur de 15 milliards de dollars (13,5 milliards d'euros) par rapport à celui de 2019, selon un communiqué officiel diffusé à la télévision d'Etat.
Riyad, qui connaît un budget en déficit depuis la chute des cours du brut en 2014, a aussi annoncé une baisse des dépenses, qui atteindront 272 milliards de dollars (245 milliards d'euros), soit 7,8% de moins qu'en 2019, d'après le communiqué diffusé à l'issue d'une réunion du gouvernement présidée par le roi Salmane.
Les recettes devraient atteindre 222 milliards de dollars (200 milliards d'euros), soit 14,6% de moins que l'an dernier.
La semaine dernière, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs partenaires ont convenu de réduire leur production afin de soutenir les cours du brut, mais ceux-ci sont retombés depuis.
Le royaume saoudien, tributaire des prix du pétrole, a lancé un plan de diversification de son économie et appliqué plusieurs mesures d'austérité dans le but d'ajuster son économie à la baisse des prix du brut et pour résorber le déficit de son budget.
Il a ainsi augmenté les prix de l'électricité et du carburant, imposé une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 5% qu'il pourrait faire doubler à 10%.
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